. Annales des sciences naturelles. Plants; Biology. ;ji L. FRANÇOIS Ijrciiscs, alleignaiil ou non le fond, suivant la coui'bun3 du sto- lon ou la profondeur de l'eau. Durant la plus grande partie de Fliiver elles ne se fixent pas ; tout ;ui moins ce cas est peu fréquent, car je ne Tai jamais cons- laté sur de trrs nomtjreux écliantillons examinés en place d'une manière suivie (1). En somme, d'une façon générale, pendant tout Tliiver la croissance de ces organes est très ralentie. En février ou mars, l'extrémité vé- gétative se remet à croître ; sur Taxe redressé se formenl des feuilles de même
. Annales des sciences naturelles. Plants; Biology. ;ji L. FRANÇOIS Ijrciiscs, alleignaiil ou non le fond, suivant la coui'bun3 du sto- lon ou la profondeur de l'eau. Durant la plus grande partie de Fliiver elles ne se fixent pas ; tout ;ui moins ce cas est peu fréquent, car je ne Tai jamais cons- laté sur de trrs nomtjreux écliantillons examinés en place d'une manière suivie (1). En somme, d'une façon générale, pendant tout Tliiver la croissance de ces organes est très ralentie. En février ou mars, l'extrémité vé- gétative se remet à croître ; sur Taxe redressé se formenl des feuilles de même aspect extérieur que celles pro- duites vers la fin de l'été, mais beau- coup plus fortes ; il en est de même de Taxe, depuis son bourgeon termi- nal jusqu'à la portion du stolon pré- cédant de quelques nœuds la partie courbée. Les no'uds de toute cette région sont d'ailleurs très rapprocb'''s. A ce moment les racines s'enfoncent dans le sol où elles linissent par se lixer solidement. Les différences de taille que je viens de signaler sont dues très pro])ablemeut à un accrois- Extrémitoredressée et ipaissic semeut de uutrition, (lui se manifeste (1 un stolon aquatique avant . l'enracinement. même avaut (|ue les raciucs se soient fixées (2) (fig. 0). Au delà d'une dislance assez courte, à ])artir du point d'enracinement cet accroissement ne se fait plus sentir et les portions du stolon, situées loin de ces ])oints, se détruisent, séparant ainsi la souclie de la portion submergée enracinée, qui forme ainsi un nou-. Fig. (i. — Meit/lid aquulica. (1) Sur les berges à pente très douce, ou à pente régulière, par exemple dans les i)arties niaeonnées des berges de canaux, il peut ariiver «|ue des slo- lons suivent à peu près cette pente, alors ils peuvent senraciner (;à et là au niveau de quelques nœuds, mais d habitude lexlrémité reste flottante. (2) Dans les rhizomes, en généi-al, M. Van Tiegheni pense que le redresse- m
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