. Bulletin de la Société géologique de France. Geology. ÃTUDES DANS LÃS ALPES FRANÃAISES 157 cette vraisemblance en ce point, elle mène à considérer les schistes lustrés comme supérieurs aux calcaires phylliteux. Un peu en aval, on retrouve des schistes que M. Zaccagna attri- bue à un retour (pointement discordant) des schistes lustrés. Ces schistes sont déjà beaucoup moins métamorphiques; je n'ai pas eu le temps d'aller visiter le ravin où M. Zaccagna indique la discor- dance (Combe Brémond). Mais M. Kilian, qui l'a étudié, m'a dit que l'irrégularité apparente des contacts n'Ã
. Bulletin de la Société géologique de France. Geology. ÃTUDES DANS LÃS ALPES FRANÃAISES 157 cette vraisemblance en ce point, elle mène à considérer les schistes lustrés comme supérieurs aux calcaires phylliteux. Un peu en aval, on retrouve des schistes que M. Zaccagna attri- bue à un retour (pointement discordant) des schistes lustrés. Ces schistes sont déjà beaucoup moins métamorphiques; je n'ai pas eu le temps d'aller visiter le ravin où M. Zaccagna indique la discor- dance (Combe Brémond). Mais M. Kilian, qui l'a étudié, m'a dit que l'irrégularité apparente des contacts n'était là , à ses yeux, qu'un effet des plissements multiples, et d'ailleurs, le long de la vallée Fig. 25. â Coupe de la vallée de l'Ubaye au-dessus de principale, ces schistes sont nettement intercalés dans les calcaires triasiques. Ainsi donc, et sans vouloir pour cela préjuger le résultat d'obser- vations ultérieures, la vallée principale de l'Ubaye ne m'a fourni que des arguments favorables à l'âge triasique des schistes lustrés, et elle confirme plutôt, au lieu de les contredire, les résultats tirés de l'étude de la Maurienne et de la Tarentaise. RÃSUMà ET CONCLUSIONS. â En résumé, dans toute la Maurienne et la Tarentaise, et de là jusqu'à l'Ubaye, je ne connais actuelle- ment qu'une coupe (se prolongeant il est vrai sur 25 kilomètres de long) qui soit plutôt favorable à l'idée de l'âge paléozoïque des schistes lustrés ; c'est celle qui se poursuit, toujours semblable à elle-même, d'Etache à Suse, autour du massif du Petit Mont Cenis. Cette coupe correspond à un point d'extrême sinuosité des plis, et j'ai expliqué que dans ces parties sinueuses, aussi bien que dans les plis qui entourent les massifs amygdaloïdes, il fallait s'attendre à tous les étireraents et par conséquent à toutes les anomalies dans les successions appare
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