. Aliments, chitine et tube digestif chez les coléoptères. Beetles; Insects. 84 PREMIÈRE PARTIE asymptote à l'horizontale, et souvent même il y a une perte de poids à peu près continue pendant plusieurs jours. C'est qu'en efiet la larve a cessé presque complètement de s'alimenter. Elle est entrée dans ce que Janet (1909) ajapelle la ((périoded'asitose terminale » de la vie larvaire. Elle commence à s'agiter sans relâche et à explorer les bords du récipient daus lequel elle vit. Si ce dernier a des bords abrupts et glissants, n'offrant aucune prise aux efforts que fait la larve de ses pattes an
. Aliments, chitine et tube digestif chez les coléoptères. Beetles; Insects. 84 PREMIÈRE PARTIE asymptote à l'horizontale, et souvent même il y a une perte de poids à peu près continue pendant plusieurs jours. C'est qu'en efiet la larve a cessé presque complètement de s'alimenter. Elle est entrée dans ce que Janet (1909) ajapelle la ((périoded'asitose terminale » de la vie larvaire. Elle commence à s'agiter sans relâche et à explorer les bords du récipient daus lequel elle vit. Si ce dernier a des bords abrupts et glissants, n'offrant aucune prise aux efforts que fait la larve de ses pattes antérieures pour s'accrocher à un support et pour sortir de l'eau, l'animal meurt asphyxié. Car son poids est maintenant 60 fois environ ce qu'il était au début, et les flotteurs de son extrémité caudale ne sont plus suffisants pour lui permettre de maintenir ses orifices stigmatiques à la surface de l'eau. Si au contraire on a placé la larve dans un petit bassin dont le fond incliné aboutit en pente douce à un sol meuble non recou- vert d'eau (1), on voit l'animal quitter l'élément, où il a vécu jusqu'ici et ramper sur la terre pendant un ou plusieurs jours (2). (i) J'ai utilisé au laboratoire de petits bassins en ciment dont la fig-ure ci-contre montre la disposition ; à chaque bassin était attenant un compar-. timent rempli de terre de bruyère dans laquelle l'Insecte pouvait s'enterrer pour la métamorphose. (2) On dit communément qu'un instinct le pousse à sortir de leau. Je crois, d'après mes observations sur ce point, qu'il n'est pas besoin de faire intervenir ici un instinct mystérieux et providentiel ; la larve, tout simplement, quitte l'eau parce qu'elle y asphyxie, se dirigeant vers l'oxy- gène comme font les bactéries daus l'expérience bien connue d'ENGKLMAN ; ses efforts pour s'élever au-dessus de l'eau, en s'accrochant et en grimpant avec ses pattes, l'amènent tout naturellement à gagner la terre. Une fois qu'elle a largem
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