. Histoire naturelle des oiseaux . s confî-dérabîe de même couleur, mais moinsvive fous la queue, & fes pieds font dunbrun-rougeâtre -, en forte que ce fera ,fi lon veut, dans lefpèce des grives, lependant du merle couleur de rofe. Sagroffeur eft à peu-près celle de lalouette,& les ailes, qui déployées, lui font uneenvergure denviron dix pouces, ne sé-tendent guère, dans leur repos, quà lamoitié de la queue. Cette queue eftcompofée de douze pennes étagées. Lebrun plus ou moins foncé eft la couleurdominante du deffus du corps, comprisles ailes, la huppe & la tête, mais lesquatre pennes latérale
. Histoire naturelle des oiseaux . s confî-dérabîe de même couleur, mais moinsvive fous la queue, & fes pieds font dunbrun-rougeâtre -, en forte que ce fera ,fi lon veut, dans lefpèce des grives, lependant du merle couleur de rofe. Sagroffeur eft à peu-près celle de lalouette,& les ailes, qui déployées, lui font uneenvergure denviron dix pouces, ne sé-tendent guère, dans leur repos, quà lamoitié de la queue. Cette queue eftcompofée de douze pennes étagées. Lebrun plus ou moins foncé eft la couleurdominante du deffus du corps, comprisles ailes, la huppe & la tête, mais lesquatre pennes latérales de chaque côtéde la queue font terminées de blanc -, ledeflbus du corps eft de cette dernièrecouleur, avec quelques teintes de brunau-deffus de la poitrine : je ne dois T vj 444 Hijioire Naturelle,&<:; point omettre deux traits noirâtres quipartant des coins du bec, & fe prolon-geant en arrière fur un fond blanc., fontà cet oifeau une efpèce de mouftache,dont leffet eft marqué.. 445 LES MOQUEURS, Un o i s £ A v remarquable par quelqueendroit a toujours beaucoup de noms, &ïorfque cet oifeau eft étranger , cettemultitude embarraffante de noms, qui eftun abus en foi, donne lieu à un autreabus plus fâcheux encore, celui de lamultiplication des efpèces purement nomi-nales , & par conféquent imaginaires, dontlextinction nimporte pas moins à ThiftoireNaturelle, que la découverte de nouvellesefpèces véritables : ceft ce qui eft arrivéà légard des moqueurs dAmérique. Eneffet, il eft aifé de reconnoître, en com-parant le moqueur de M. Briffon (a) 8cle merle cendré de Saint-Dominguerepréfenté dans nos planches enluminées 3n.° 558, que ces deux oifeaux appar-tiennent à la même efpèce, & quils nediffèrent entre eux que par la couleur dudeflbus du corps qui eft un peu moinsgrife dans le merle cendré de Saint- (a) Ornithologie 7 tome II ? page 262, 446 Hijîoire Naturelle Domîngue que dans le moqueur : on reconnoîtra pareillement
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