. Annales de la Société royale malacologique de Belgique. Mollusks; Zoology. LXXXII SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQLE DE BELGIQUE En vue de nous assurer de l'identité de ces deux exemplaires, nous les avons soumis à une comparaison, qui nous a fait voir : l^que les deux échantillons n'appartiennent pas à une même espèce ; 2° qu'au- cun d'eux n'est le F. serratus; 3° qu'ils n'appartiennent pas à la même division que ce dernier; 4° que les deux coquilles belges sont nouvelles. Voici, pour en juger, la description de chacun d'eux : Surculofusus bruxellensis, nov. sp. Nous n'en connaissons qu'une empre
. Annales de la Société royale malacologique de Belgique. Mollusks; Zoology. LXXXII SOCIÉTÉ ROYALE MALACOLOGIQLE DE BELGIQUE En vue de nous assurer de l'identité de ces deux exemplaires, nous les avons soumis à une comparaison, qui nous a fait voir : l^que les deux échantillons n'appartiennent pas à une même espèce ; 2° qu'au- cun d'eux n'est le F. serratus; 3° qu'ils n'appartiennent pas à la même division que ce dernier; 4° que les deux coquilles belges sont nouvelles. Voici, pour en juger, la description de chacun d'eux : Surculofusus bruxellensis, nov. sp. Nous n'en connaissons qu'une empreinte incomplète, formée de trois tours. Ceux-ci indiquent une coquille A assez grande, fusiforme, à spire conique, composée probablement de huit à neuf tours croissant lentement, séparés par une suture linéaire et portant, au quart de leur lon- gueur, une couronne de tubercules aplatis transversalement, en forme de dents. La rampe postérieure est déprimée près de la suture et porte une dizaine de cordonnets spi- raux très fins, dont les trois antérieurs sont un peu plus accusés. Entre l'extrémité des \ dents et la suture antérieure, il existe un / cordon sur le troisième tour, deux sur l'avant- dernier et, près de l'ouverture, deux gros et un fin, ce dernier médian. Le dernier tour atteint au moins le double de la longueur de la spire et se rétrécit assez rapidement en avant ; il est orné, entre la carène et la région déprimée, près de la naissance du canal, de dix à onze cordons spi- raux accusés, séparés par des intervalles trois à quatre fois plus larges qu'eux, dont quelques-uns sont occupés par un filet plus fin; les tubercules formant la couronne carénée sont obliques en avant et s'efTacent très rapidement. L'ouverture n'existe plus. La coiumelle est légèrement tordue dans le milieu et un peu oblique en avant ; elle est recouverte par une lèvre columellaire peu accusée. La forme du labre peut être déduite des accr
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