. Maria Chapdelaine : récit du Canada français. les bois. Celui-là nétaitguère plus quune piste rudimentaire encore encombréede racines, et qui décrivait de petites courbes opportu-ne nistes pour éviter les roches ou les souches. Il grimpaune montée, serpenta sur un plateau au milieu du boisbrûlé, laissant parfois un aperçu sur la descente du flancabrupt, les masses de pierre du rapide, le versant opposéqui devenait plus haut et plus escarpé au-dessus de lachute, puis rentrant dans la désolation des arbrescouchés à terre et des chicots noircis. Des coteaux de pierre, une fois contournés, sem-b


. Maria Chapdelaine : récit du Canada français. les bois. Celui-là nétaitguère plus quune piste rudimentaire encore encombréede racines, et qui décrivait de petites courbes opportu-ne nistes pour éviter les roches ou les souches. Il grimpaune montée, serpenta sur un plateau au milieu du boisbrûlé, laissant parfois un aperçu sur la descente du flancabrupt, les masses de pierre du rapide, le versant opposéqui devenait plus haut et plus escarpé au-dessus de lachute, puis rentrant dans la désolation des arbrescouchés à terre et des chicots noircis. Des coteaux de pierre, une fois contournés, sem-blèrent se refermer derrière eux, les brûlés firent placeà la foule sombre des épinettes et des sapins ; lesmontagnes de la rivière Alec se montrèrent deux outrois fois dans le lointain ; et bientôt les voyageursperçurent à la fois un espace de terre défriché, unefumée qui montait, les jappements dun chien. — Ils vont être contents de te revoir, Maria, ditle père Chapdelaine. Tout le monde sest ennuyé de


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