. Apres La Pluie Le Beau Temps . un mois et nous y resterons avec lui tantquil y restera. » Geneviève expliqua à Pélagie et à Rame quelsétaient leurs projets, et que le mariage nauraitlieu quaprès la campagne qui se préparait. Ellese mit ensuite à lire et à faire de la musique enattendant Jacques et Mlle Primerose. Jacques arrivaexactement à six heures, mais Mlle Primerose sefit attendre comme la veille. Pélagie grogna un peu, mais elle soigna sondineren prévoyant le retard. Quand Mlle Primerose rentra enfin à sept heurescomme la veille, elle se jeta sur un fauteuil. MADEMOISELLE PRIMEROSE. Ou


. Apres La Pluie Le Beau Temps . un mois et nous y resterons avec lui tantquil y restera. » Geneviève expliqua à Pélagie et à Rame quelsétaient leurs projets, et que le mariage nauraitlieu quaprès la campagne qui se préparait. Ellese mit ensuite à lire et à faire de la musique enattendant Jacques et Mlle Primerose. Jacques arrivaexactement à six heures, mais Mlle Primerose sefit attendre comme la veille. Pélagie grogna un peu, mais elle soigna sondineren prévoyant le retard. Quand Mlle Primerose rentra enfin à sept heurescomme la veille, elle se jeta sur un fauteuil. MADEMOISELLE PRIMEROSE. Ouf! Je suis fatiguée! H fait une chaleur! Ehbien, mes enfants, quavez-vous décidé? — Chère cousine, dit Geneviève en embrassantMlle Primerose, Jacques a changé davis : il ne metrouve plus trop jeune pour me marier, et il con-sent à risquer son bonheur en subissant monjoug. APRÈS LA PLUIK LE BEAU TEMPS 351JACQUES, Geneviève, tu es une petite méchante. Si tu di-sais : Jacques ma si tendrement demande dac-. Rame pleurait. cepter son cœur et sa vie, que jy ai consenti, tuserais plus près de la vérité. MADEMOISELLE PRIMEROSE. La vérité est que vous vous aimez à qui mieuxmieux, et que vous êtes enchantés tous les deuxque jaie débrouillé votre affaire, qui sans moiaurait traîné indéfiniment. Moi aussi, je suis en- 352 APRES LA PLUIE LE BEAU TEMPS chantée. Il y a si longtemps que jy pense que jenétais ennuyée; je naime pas à voir traîner leschoses. Ainsi voyez-vous, mes enfants, moi, si jemécoutais, je finirais tout avant le départ pourRome; mais je ne mécoute pas, et nous attendronsle bon plaisir de ces messieurs les révolution-naires. « Quand ils auront fait leur coup et que ces mes-sieurs les zouaves et autres généreux défenseursdu pape auront exterminé ces bandits, nous nousmarierons, et la vieille Primerose, satisfaite de sonœuvre, ira végéter dans quelque coin solitaire. JACQUES. Vous, chère mademoiselle! Vous, nous quitter


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