Revue de l'art chrétien . de Bethune,que de la borner au tracé dun homme dœuvre el dun artiste pieux. Elle est duneautre stature, et le geste de son action aune envergure autrement puissante. Lesprincipes dart élevés par Bethune sontvrais, profondément vrais, entièrementvrais, à un point de vue purement humain ; £©attrc 31eaii mtt\)\int. i8i sils sont admirables aussi sous le rapportreligieux, cest parce que la vérité humainene saurait complètement exister en dehorsde la vérité religieuse. Profondément ar-tiste et entièrement chrétien, dans sesactes et dans ses pensées, Bethune a siparfaitemen
Revue de l'art chrétien . de Bethune,que de la borner au tracé dun homme dœuvre el dun artiste pieux. Elle est duneautre stature, et le geste de son action aune envergure autrement puissante. Lesprincipes dart élevés par Bethune sontvrais, profondément vrais, entièrementvrais, à un point de vue purement humain ; £©attrc 31eaii mtt\)\int. i8i sils sont admirables aussi sous le rapportreligieux, cest parce que la vérité humainene saurait complètement exister en dehorsde la vérité religieuse. Profondément ar-tiste et entièrement chrétien, dans sesactes et dans ses pensées, Bethune a siparfaitement retenu la vérité dans les deuxdomaines, quaucune contradiction na pu sélever entre eux. Toute son existence aservi de modèle. Nest-ce pas le contrairedes chrétiens élevés à lécole desthétiquepaïenne ? Il règne entre leur vie dartisteet leur vie dhomme une opposition perpé-tuelle bien faite pour annuler les efforts etadmoindrir les caractères. » En traçant ces dernières lignes, nous ne. Bibliothèque de labbaye de Maredsous. pouvons nous empêcher de penser, nonsans une certaine pitié, à des amis égarésqui y sont portraicfurés au vif. Tel estlauteur dun compte rendu de la vie deBethune dans les Notes cTarl et darchéo-logie (). Le pauvre, il naccorde même pasle nom dartiste à ce chef dune puis-sante école, qui compte des centaines dedisciples fervents, des milliers dadmira- I. Numéro de mars 1907, p. 67. teurs et de dé Pour ce monsieur, Bethune ne fut quun copiste. « Le baron Bethune a multiplié les occasions dedémontrer, que la formule esthétique du christianismeétait incapable de vivre à lunisson de celles que re-nouvellent les races {sic), plusieurs fois par siècle, avecles progrès de lesprit humain. Il faut avoir le couragede dire que cet homme admirable sest trompé, quil afait fausse route et que les restaurations ou adaptationsdont il peupla lEurope () furent autant derreurs. En I. LEurope ! mais Bethune
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