. Oeuvres de M. de Saint-Evremont, avec la vie de l'auteur . mon inutilité pour 1 inérêt ^ 6<: rnon d^-fagrcment pour le commerce me difpenfcde mon devoir ordinaire, je demeurerai atHprès de mon feu jufquri deux heures qïcjaurai Thonneur de vous voir. A LA M E s M E. LE plaifir de vous voir crt: le plus grandique lonpuilTc dcfircr ; celui de vous at-tendre neft pas médiocre , & jai goJitc cedernier huit heures durant à Saint James. JeT(fme V, A .-^ 282 OEU VR E S DE M. pars pour faire les commiQions que vous mefaites lhonneur de me donner. Je ne man-querai pas de me trouver à lheu
. Oeuvres de M. de Saint-Evremont, avec la vie de l'auteur . mon inutilité pour 1 inérêt ^ 6<: rnon d^-fagrcment pour le commerce me difpenfcde mon devoir ordinaire, je demeurerai atHprès de mon feu jufquri deux heures qïcjaurai Thonneur de vous voir. A LA M E s M E. LE plaifir de vous voir crt: le plus grandique lonpuilTc dcfircr ; celui de vous at-tendre neft pas médiocre , & jai goJitc cedernier huit heures durant à Saint James. JeT(fme V, A .-^ 282 OEU VR E S DE M. pars pour faire les commiQions que vous mefaites lhonneur de me donner. Je ne man-querai pas de me trouver à lheure qui meftordonnée : jai trop dmtcrêt à ny manquerpas. A LA MESME. COmme tout le monde vous donnedes fruits , je nai pas voulu être le feulqui ne vous en donne pas. Recevez des Pê-ches dun homme qui na pas de Jardin ^dauflî bon cœur quil vous les donne. Je nedevois pas me fcrvir du mot Je Cœur : cemot-là ne doit non plus fortir de la bouchedun homme de mon âge, que celui de Santé.Mais fans Cœur, fans Santé , je fuis Haflala DE 28j Sur ce que Madame la ComteJJe deSandwich avoit envoyé à Ma-dame Maz arin du Mouron &^des Lapins de Baîh, VGuLEz-vous au Mérite élever des au-tels ,Et rendre juftement des honneurs immortelsA quelque pcrfonne divine;Prenez Sandwich ou Mazarine,Ne les divifons , failbns avec ardeur,Faifons pour toutes deux le même Sacrifice ;Le Dodeur Morelii ( i ) reprendra fon officeDe Mouton fera la Vidinie ;Le fun^et lûr & légitimeDes Lapins exquis que jefens ,Pourra bien nous fervir dEncens. ( T ) M. Morelii, ou plutôtMoralei, Médecin fort habi-le , étoir né au Grand Caire. Son père, qui étoit Juif, le me*na a Amricrdatn, où il commença fe$ études. 11 alla enfuiteeji France Se en Italie. Il étoit favant & poûcJoit bien lesPoètes anciens Se modernes. Sa converfation vive & ée le faifoic rechercher des perfonnes du premier rang-,il proftrrtoit extérieurement la Religio
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