Oeuures morales et diuersifiees en histoires, pleines de beaux exemples, enrichies d'enseignemens vertueux, & embellies de plusieurs sentences & discours Lé tout tiré des plus signalez & remarquables autheurs grecs, latins & françois, qui ont escrit de tout temps, pour l'enseignement de toutes personnes, qui aspirent à vertu & philosphie chrestienne Reueues, corrigées & augmentées de plus des deux tiers, outre la precedente impression . Et par ce que les e-xemples de ce temps pourroient eftie o-dieux a quelques-vnSjie recourray aux plus mémorablesde lantiquité.Léon Byzantin Sophifte, fort maig
Oeuures morales et diuersifiees en histoires, pleines de beaux exemples, enrichies d'enseignemens vertueux, & embellies de plusieurs sentences & discours Lé tout tiré des plus signalez & remarquables autheurs grecs, latins & françois, qui ont escrit de tout temps, pour l'enseignement de toutes personnes, qui aspirent à vertu & philosphie chrestienne Reueues, corrigées & augmentées de plus des deux tiers, outre la precedente impression . Et par ce que les e-xemples de ce temps pourroient eftie o-dieux a quelques-vnSjie recourray aux plus mémorablesde lantiquité.Léon Byzantin Sophifte, fort maigre enfespremiers ans,deuint tellement gras fur fon médiocre aage,que eftant AmbafTadeur en Athènes,& monté fur vnc hau-te chaire,pour appaifer quelque fedition , tout le peuple levoyant fî exceffiuement gros & ventru, fe print à rire. Au-quel Léon commença de parler ainfi , Qifeft-ce que vousriez,ô Athéniens,de me voir fi grasrSçachez que ma fem-me eft encore plus grafie. Et toutesfois quand nous fom-mes daccord,nous pouuons bien tous deux dans vn au contraire , quand nous fommes courroucez ,toute lamaifon ny fuftit pas Lequel langage eut tant degrâce & de force enuers ce peuple,quil fut incontinent ap-paifé,& la fedition Hcracleot le uyian, ayantcttégrcile en fes ieunesans,dtuintpcu à peu fi monftrueu-remeiVt gras,pâfard & venciUjQuil eltoit côrraincft la nuidl IIi. OEVVRES MORALES appliquer grande quantité de fangfues fur Ton corps, pourluv iuccer lexcefïîue luperfluité de lhumeur, qui le rendoitfi çins Se lailîe à part Loys le Gros,tréte-ncuf-icfme Roy de France,qui fleurit en lan 111 à éldeuint(Idermerurémentgros Scgras, quil earapporta le furnom de Gros. Quil eft difficile âe hien vfer des frundijes de cutfine^pour en yecenoirpUifirJans incommoder nejire fanté,pln6 des hjinquetsexcejiifs C^frtandifès qtit encherif-fmt les vittres, C H A p. 14. Enophon enrHieron,ou Tyran, & fu
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