. La biologie des plantes ... Plant ecology. LES >IEIGES COLOR^ES 21. la neige (JJredo nivaiiJ), analogue ii la rouille qui attaque les c^r^ales, puis parle Su^dois Agardh, comme une algue {Protococcuj n'walU) formant une fleur de la neige, nommde par le Norvegien SoMMERFELT (1824) SphacrMa lUDaLli; et Haematococcu^ n'waLis par Flotow, qui la consid^rait comme une esp^ce parallfele de V Haematococcus pLuvialij' des flaques ou des creux humides des rochers de la plaine et de la montagnei Cette derniere esp^ce {fig- ^i) qui appartient h. un autre genre n'est pas rare mSme dans les regions ^le
. La biologie des plantes ... Plant ecology. LES >IEIGES COLOR^ES 21. la neige (JJredo nivaiiJ), analogue ii la rouille qui attaque les c^r^ales, puis parle Su^dois Agardh, comme une algue {Protococcuj n'walU) formant une fleur de la neige, nommde par le Norvegien SoMMERFELT (1824) SphacrMa lUDaLli; et Haematococcu^ n'waLis par Flotow, qui la consid^rait comme une esp^ce parallfele de V Haematococcus pLuvialij' des flaques ou des creux humides des rochers de la plaine et de la montagnei Cette derniere esp^ce {fig- ^i) qui appartient h. un autre genre n'est pas rare mSme dans les regions ^lev^es, mais elle ne s'est jamais rencpntr^e dans la neige. Dans le massif du mont Blanc, je I'ai vue colorant en rouge I'eau du b^nitier du cimeti^re d' Orsiires et de la chapelle de Ferret, puis plus haut, au-dessus du glacier de Saleinaz, dans les creux humides des rochers du Plan Magnin. C'est un organisme qui supporte des temperatures ^lev^es et que nous sommes arrives a cultiver en Culture pure dans le laboratoire, ce que nous n'avons jamais pu faire pour 1'organisme rouge des neiges. Le nom de cette plante microscopique unicellulaire a done subi bien des vicissitudes. Cela provient du fait que jusqu'i ma publication en 1896, elle ^tait trfes ' mal connue. En 1903, mon savant collegue et ami, le professeur Wille de Christiana, reprenant une suggestion que j'avais faite en 1896, puis en 1902, la place d^finitivement dans le genre Chlamydomonas (Chlamydo- moncu- nivalif TF"dle). C'est que cet organisme unicellulaire, comme ses congeneres est excessivement variable; eUipsoides ou ovoi'des, ses cellides, nagent dans la neige fondante au moyen de deux longs cils qui battent sous I'impulsion de deux vacuoles dont les pulsations altemantes rappellent celles d'un cceur en activity {,fig. 4). Ces cellules mobiles sont d'aiLleurs tres peu actives; il est difficile de les conserver longtemps dans cet ^tat, sous le - Cellule mobile (zoospore) d une algue unicellulaire, Chlamy- dom
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