Les Bellini : étude critique . allardi de Pisanello (également au Louvre). Nest-ce pas la même profusion de détails, la même richessedimagination, mais aussi la même conscience scrupuleusedans lobservation de la nature, la même perfectiontechnique dans la réalisation des animaux et des Heurs, lemême souci de réalisme individualisant chaque physionomie,introduisant les vêtements de lépoque dans les diversépisodes de la légende chrétienne? Que nous voilà loin de la vision synthétique de Giotto, de ;i) luiir qui a qiubjue ]iou prnliijiiù les œuvres des deux maîtres, ilimporte assez peu de savoir


Les Bellini : étude critique . allardi de Pisanello (également au Louvre). Nest-ce pas la même profusion de détails, la même richessedimagination, mais aussi la même conscience scrupuleusedans lobservation de la nature, la même perfectiontechnique dans la réalisation des animaux et des Heurs, lemême souci de réalisme individualisant chaque physionomie,introduisant les vêtements de lépoque dans les diversépisodes de la légende chrétienne? Que nous voilà loin de la vision synthétique de Giotto, de ;i) luiir qui a qiubjue ]iou prnliijiiù les œuvres des deux maîtres, ilimporte assez peu de savoir lequel des deux a précédé lautre à Venise etlequel des deux sest attaché le est tout naturel que cesoit Gentile, comme le veut la tradition, car il était de vingt-septans plus âgé que Pisanello et devait réunir autour de lui un plusgrand nombre délèves, mais nous naurions sans doute pas une ligne àchanger à cette étude si le peintre véronais sétait substitué au maî cliché LE — SAINT MARC (Musée de VOpeni di San Marco, à Venise.) LES BELLINl. .r> SCS aiiildcs <ii;ijicii(s, de son snhrc syiiiholisiiie, de son<i lypc » (juasi classi(ju( ! Doù vieni donc ce niouvenienl ? De Florence ? MaisMasolino na pas eneorc pelnl le cycle de fies(jues deCastiglione dOlona (1428), Caslagno et Uccello se sont àà peine atlirnKS, el Masaccio na pas (juin/c uns. Si 1 on examine le recueil des Très liic/tcs Ilrurcs du duc dr Jierri/^ (jui date préeistMnent de la même epo(jue, on esl lrapp(de lanaloi^ie que ses minialures présentent avec les OHivres de Genlile el de Pisanello. Nous yrelrou- \ons lanachronisme du costume, le réalisme dex|»ression, la richesse et la minutie du (hIail, limaginalion el lalnio- s[)hére ltu(^ndaire. I^iusieurs lahleaux de lécole de Cologne tiatliiisenl le nuMiie espiil. Or, on a conservi, à Vérone, la Irace du jiassage dun certain Maestro Wilhelm qui aurai


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