Annales des sciences naturelles . e. Laction de la lumière artiticielle diffère un peu de celle dujour, selon son intensité et sa répartition. La flamme dunebougie promenée à peu de distance dun vase délevage attirevivement les alevins; ils en suivent le déplacement autourdu récipient, montent et descendent comme la flamme verslaquelle ils se portent rapidement en foule pour samassertous à son voisinage dès quelle sarrête. Si cette faible sourcelumineuse est placée à quelque distance et ne produit plusquun éclairage diffus, les larves cessent dêtre sensibles hsa présence et se comportent comme
Annales des sciences naturelles . e. Laction de la lumière artiticielle diffère un peu de celle dujour, selon son intensité et sa répartition. La flamme dunebougie promenée à peu de distance dun vase délevage attirevivement les alevins; ils en suivent le déplacement autourdu récipient, montent et descendent comme la flamme verslaquelle ils se portent rapidement en foule pour samassertous à son voisinage dès quelle sarrête. Si cette faible sourcelumineuse est placée à quelque distance et ne produit plusquun éclairage diffus, les larves cessent dêtre sensibles hsa présence et se comportent comme dans lobscurité. Onremarque en effet pendant la nuit que les larves noccupentdans leur bac aucune position déterminée ; sensiblementplus actives que pendant Je jour, où la lumière les relient enun petit espace, elles vaguent capricieusement çà et là. Par lemploi de la lumière spectrale nous navons pu queconstater les fails déjà signalés à propos daulres animaux HECHERCHRS SUR LES POISSONS DE MER. 77. par Pfeiïer. Dans une grande cuvetle photographique 24 X 30à fond blanc, placée dans une chambre noire et renfermantun certain nombre de larves, lon projelte un spectre lumi-neux de 9 centimètres de large et de 6 centimètres de bout dune heure ou deux, tous les alevins sont rassembléssur la surface lumineuse dans lapartie la plus brillante du spec-tre, occupant en majorilé la zonecentrale, cest-à-dire le jaune et levert, ainsi que le montre la figureci-jointe (fig. 11). Cetleexpérienceplusieurs fois répélée nous atoujours donné le même résultatet parle un peu dans le même sensque les précédentes. Lactinolropisme ne sexerceavec toute sa puissance que chezles individus encore actifs et bienportants. Aussilôt que lalevinaffaibli par la captivité a perdu desa mobilité, on ne le voit pluséprouver aussi rapidement lim-pression lumineuse, à la([uelle il cesse même dobéir pendant les derniers jours de sa semble même al
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