. Les colonies français. 000 broches. Des ateliers métallurgiques importants, desDriqueteries et tuileries, une cimenterie, une grande usine à papier,des fabriques dallumettes fonctionnent avec succès. Charbon. — Les charbonnages prennent tous les jours une plusgrande extension surtout à Hongav, à Kébao, au Tonkin ; à Nong-Sôn, en Annam. On a exporté de Hongay tonnes, de Ké tonnes. Nong-Sôn a repris son activité avec un fonds francs pour la mine et lon compte porter lexportation à tonnes. Lor, largent et rétain sont en exploitation. Cette colonisation indus


. Les colonies français. 000 broches. Des ateliers métallurgiques importants, desDriqueteries et tuileries, une cimenterie, une grande usine à papier,des fabriques dallumettes fonctionnent avec succès. Charbon. — Les charbonnages prennent tous les jours une plusgrande extension surtout à Hongav, à Kébao, au Tonkin ; à Nong-Sôn, en Annam. On a exporté de Hongay tonnes, de Ké tonnes. Nong-Sôn a repris son activité avec un fonds francs pour la mine et lon compte porter lexportation à tonnes. Lor, largent et rétain sont en exploitation. Cette colonisation industrielle est encouragée par le gouverne-ment local qui fait les expériences scientifiques préalables. Tarifs douaniers. — Les capitaux métropolitains ont pris la routedTndo-Chine et les initiatives individuelles sont de plus en plusnombreuses. Ces entreprises bénéficient du tarif protecteur ; maissaccommodent peu de lunion douanière. Les produits métropolitains entrant en franchise, les produc- 26. — 268 — teurs demandent la réciprocité, cest-à-dire lentrée en franchisedans la Métropole. Le riz indo-chinois ne paie pas son entrée en France ; mais lethé, le café, le poivre, que nos colons produisent, que nos nationauxconsomment et qui nont pas de similaires en France, paient lamoitié du droit dimportation de ces mêmes produits venant delétranger, soit 104 francs les 100 kilog. au lieu de 208 francs. Lescolons continuent à insister près des pouvoirs publics pour obtenircette réforme. Loin de limiter ta production de lIndo-Chine, nousdevons lencourager chez les indigènes comme chez nos compa-triotes, alors surtout que si la France vend à lIndo-Chine annuelle-ment pour plus de 110 millions de francs de marchandises, elle nelui en achète pas pour plus de 20 millions. Cette réforme serait avantageuse à la fois à la Métropole et à lacolonie qui est pour elle un point dappui doù son industrie manu-facturière, représentée par des f


Size: 1099px × 2274px
Photo credit: © Reading Room 2020 / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No

Keywords: ., bookcentury1900, bookdecade1900, bookidlescoloniesf, bookyear1905