. Oeuvres de J. Racine .. . tu foupçonné voulu , devant vous expofiTnt mes remords ,Par un chemin plus lent defcendrc chez les pris, jai fait couler dans mes brûlantes veinesTJn poifon que Médéc apporta dans Athèéjà jufquà mon cœur le venin parvenu ,Dans ce cœur expifant jette un froid éjà je ne vois plus quà travers un le Ciel & lépoux que ma préfence outrage iEt la mort, à mes,yeux dérobant la clarté ,Kcndau jour c^ui^s fouilioiâux toute fa pureté. TRAGÉDIE, P A N O P E. ÉÎIe expire, Seigneur. Thésé adion Ci ne peut avec elle expirer la m
. Oeuvres de J. Racine .. . tu foupçonné voulu , devant vous expofiTnt mes remords ,Par un chemin plus lent defcendrc chez les pris, jai fait couler dans mes brûlantes veinesTJn poifon que Médéc apporta dans Athèéjà jufquà mon cœur le venin parvenu ,Dans ce cœur expifant jette un froid éjà je ne vois plus quà travers un le Ciel & lépoux que ma préfence outrage iEt la mort, à mes,yeux dérobant la clarté ,Kcndau jour c^ui^s fouilioiâux toute fa pureté. TRAGÉDIE, P A N O P E. ÉÎIe expire, Seigneur. Thésé adion Ci ne peut avec elle expirer la mémoire !Allons, de mon erreur , hélas, trop éclaircis ,Mêler nos pleurs au Tang de mon malheureux fiis«Allons de ce cher fils embralTer ce qui refte ,Expier la fureur dun vœu que je dé les honneurs quil a trop mérité, pour mieux appaifer fes mânes irrités,Que, malgré les complots dune injufte famille,Son amante aujourdhui me tienne lieu de fille. V>» X 4r *t#ÂXX4^.^^#^#4^ X FRAGMENT P£ BÉRÉNICE. BHBBBBaBBBHiBBBBBBBanflBBaaaBBBBBai ACTE QUATRIEME. s C E N E I X. ANTIOCHUS, jnlRSAcE , que dis-tu déroute ma conduiteîRien ne pouvoir tantôt soppofer à ma érénice 6c Titus orienfoient mes partois pour jamais. Voilà comme je rentre , &C dans les pleurs je retrouve la en même rems ma vengeance ôc fa mattendris aux pleurs quun rival fait ême à fon fecouis je le viens appeller jIt, fi fa diligence eût fécondé mon zèle ,Jallois, viûoricux , le conduire auprès dellç.Malheureux que je fuis ! Avec quelle chaleurJe travaille fans ceiïe à mon propre malheur.«Cen eft trop. De Titus porte-lui les promelles,Arface. Je rougis de toutes mes éfefpéré, confus , à moi-même odieux ,LaifTe-moi ; je me veux cacher même à tes yeux. Fin du fécond volume.
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