. Histoire du consulat et de l'empire : faisant suite à l'Histoire de la révolution francaise . avancées de Lannes, qui avaientpassé le Pô à Belgiojoso, mais il se dégagea, etvint donner contre-ordre au parc, qui senfermadans Tortone. Tandis que le général Oreilly re-broussait chemin vers Alexandrie, passant heureu-sement à travers nos avant-postes, lavant-garde derinfantcrie du général Gottesheim, descendue lelong de la Trebbia par Bobbio, se présentait devantPlaisance. Cétait le régiment de Klébeck qui venaitainsi donner sur la division Boudet tout entière,et se faire écraser. Ce malheureux
. Histoire du consulat et de l'empire : faisant suite à l'Histoire de la révolution francaise . avancées de Lannes, qui avaientpassé le Pô à Belgiojoso, mais il se dégagea, etvint donner contre-ordre au parc, qui senfermadans Tortone. Tandis que le général Oreilly re-broussait chemin vers Alexandrie, passant heureu-sement à travers nos avant-postes, lavant-garde derinfantcrie du général Gottesheim, descendue lelong de la Trebbia par Bobbio, se présentait devantPlaisance. Cétait le régiment de Klébeck qui venaitainsi donner sur la division Boudet tout entière,et se faire écraser. Ce malheureux régiment, as-sailli par des forces supérieures, perdit un grandnombre de prisonniers, et se rcj)lia en désordresur le corps principal de Gottesheim ([uil précé-dait. Le général Gottesheim, effrayé de cette échauf-fourée, remonta en tonte hâte les pentes de lApen-nin, pour aller rejoindre, à travers les montagnes,Tortone et Alexandrie, ce qui lexposa à errer plu-sieurs jours de suite. Enfin le régiment revenant deToscane, par la route de Parme et de Fiorenzuola,. (À MARENGO.) Thiers. CDtt^iUtit at r- Juin 1800. MARENGO. il 5 arrivait le même jour sur les faubourgs de fut une nouvelle déroute pour ce corps détaché,cfui, tombant à rimproviste au milieu dune ar- lousioscoips ■ ^ autrichiens mée ennemie, fut rejeté en désordre sur la route de repoussés T> i • • 1 , • ^ ■ ^ do Plaisance. Parme. Amsi, des quatre corps qui marchaient surPlaisance, trois, les moins importants il est M-ai,avaient été culbutés, et senfuyaient en laissantdes prisonniers. Le quatrié, et le plus consi-dérable, celui du général Ott, ayant un plus longdétour à parcourir, était encore en arrière, et al-lait rencontrer Lannes en avant de Belgiojoso. Dèsce moment les Français étaient maîtres du Pô, etavaient en leur possession les deux principaux pas-sages, celui de Belgiojoso, près Pavie, et celui dePlaisance même. Bientôt
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