Desseins de professions nobles et publiques : contenans plusieurs traités divers & rares : avec l'histoire de la maison de Bourbon . ées minvi-toiét à finir icy, quand parmy les brouillas de céte ma-tière mcfl fortuitement venue en la main loraifon funernebre que je fis du feu Roy après quil eutétéfimalheu-reufemcntafTaiTmé. Mais dautant quela jufte douleur queje reffentois dvne fi grande perte, la licence de nos divi*fions. Tardant defirdevangeance,la pafiTion&cranimofi-té contre tous ceus qui fétoiet rebellés, rallegrefie 8c lestrophées quils faifoiêt de ce parricide, arracberet fur cefujet
Desseins de professions nobles et publiques : contenans plusieurs traités divers & rares : avec l'histoire de la maison de Bourbon . ées minvi-toiét à finir icy, quand parmy les brouillas de céte ma-tière mcfl fortuitement venue en la main loraifon funernebre que je fis du feu Roy après quil eutétéfimalheu-reufemcntafTaiTmé. Mais dautant quela jufte douleur queje reffentois dvne fi grande perte, la licence de nos divi*fions. Tardant defirdevangeance,la pafiTion&cranimofi-té contre tous ceus qui fétoiet rebellés, rallegrefie 8c lestrophées quils faifoiêt de ce parricide, arracberet fur cefujet des reproches, 8^: autres paroles qui feroict mainte-nant hors de faifon. Se pourroiêt peut-être ofFenfer tel àqui je dois du refpét,de lhôneur ou de TamitiéiSc que dail-lieurs, la clémence du Roy a étouffé le nom de Ligue Se departy entre François. le me fuis contante de te faire voir lecommancement de céte oraifonfunèbre, en ayant fupri-mé le relie avec infinité dautres petits ouvrages de mefmenature, anfantés dans les plus violans accès dVne fi chaudefièvre que celle qui me brûloit I70 DE LORAISON FVNEBRE TVMVL-tuaircmeni: faicc pour le fçii Roy Henry 111. Aunom de toute lArmée du Roy Henry IIII. àfaint Clou lés Paris, au mois dAoût 1589. I nôtre deuil étoit comme ceus dont lesplaintes 8c les larmes peuvet témoigner laJulie douleur , fi les cris pouvoiét montrernos poignans regrets, ou fi nos regrets infinispouvoiét reprefenter la grandeur de nôtreperte: nous aurions pour le moins ce bon-heur en nôtredefolation commune dégaler à cec inexplicable fujetdaf-flidiô les plaintes, les larmcsjes cris &: les regrets funèbres,témoins évidans dVne détrefTe extrême. Mais encor que lecomble de nôtre malheur nous prive de tous les moyensde nous en pouvoir afTcs plaindre j&: quil ny ait point auinonde alTés de pleurs, ny de lamantables paroles à légalde nôtre infortune, nous ferions tous juftement accufés Secoulpables dimp
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