. Les Oblats de Marie Immaculée durant le premier siècle de leur existence . s messes, le dimanche et en semaine, procuraient aux fidèlesla facilité de satisfaire lein- dévotion. En même temps, des instructionsfréquentes éclairaient et nourrissaient leur piété. Les exercices du moisde Marie, notamment, amenèrent une affluence considérable, qui semaintint et augmenta, dannée en aimée. § 2 Les Missions en Bretagne. Dans ces pays si profondément clirétiens, lapostolat visait plutôtà ranimer la ferveur, quà produire des conversions, au sens strict dumot. Si, dans lâme des Bretons, la lumière surna
. Les Oblats de Marie Immaculée durant le premier siècle de leur existence . s messes, le dimanche et en semaine, procuraient aux fidèlesla facilité de satisfaire lein- dévotion. En même temps, des instructionsfréquentes éclairaient et nourrissaient leur piété. Les exercices du moisde Marie, notamment, amenèrent une affluence considérable, qui semaintint et augmenta, dannée en aimée. § 2 Les Missions en Bretagne. Dans ces pays si profondément clirétiens, lapostolat visait plutôtà ranimer la ferveur, quà produire des conversions, au sens strict dumot. Si, dans lâme des Bretons, la lumière surnaturelle subissait, parfois,des éclipses, jamais ces éclipses nétaient totales. REXXES 55 Foncièrement bonnes, les populations aimaient les prêtres et lesmissionnaires. Les choses du ciel éveillaient immédiatement en elles unécho. — On sent que ces masses compactes croient encore à Tau-delà,écrivait le P. de lHermite. En outre, si lon étudie ces natures fermeset graves, ces caractères de fer, ;i ferrea, comme les qualifiait César,. Le P. de rHermite. on comprend les glorieux souvenirs de leur histoire, et les combats livréspar eux, jjro aris et jocis, à la suite de la Révolution qui prétendait ren-verser leurs autels. — Les Bretons ont le génie de la prière, écrivait, de son côté, leP. Coste. Ils priaient beaucoup, en effet ; et ils priaient bien. Nulle part, dansles églises, tenue plus édifiante ! Jusque dans les cérémonies en plein air, les foules ne jicrdaientjamais leur calme, et lon ny pouvait surprendre les moindres traces de 56 EN FRANCE ces agitations bruyantes, qui, dans le Midi, accompagnent souvent lesmanifestations de la piété. Riches et pauvres, châtelains et villageois se confondaient dans lesmêmes rangs pressés, partageant les mêmes gênes et les mêmes conso-lations. Nul murmure ne montait du sein des multitudes, sinon ce légerbrouhaha, inséparable des assemblées nombreuses. Ce nest pas à dire,
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