Annales de géographie . Or son épaisseur dépend princi-palement de la piuli- du fond du lit, qui est en rapport avei- la pente superficielle. 4. La considération de la densité ne peut changer ce résultat. Ses variations LÉROSION GLACIAIRE DANS LES VALLÉES ALPINES. 805 En définitive, les deux facteurs dont dépend surtout le frottementsont la profondeur et le cosinus de la pente superficielle. Il en résultecette nouvelle loi : Z»i Les lieux de frottement maximum se Ironreut en aval et en amont>des ruptures de pente. Nous avons essayé de rendre cette conclusion sensible par une dé-monstration
Annales de géographie . Or son épaisseur dépend princi-palement de la piuli- du fond du lit, qui est en rapport avei- la pente superficielle. 4. La considération de la densité ne peut changer ce résultat. Ses variations LÉROSION GLACIAIRE DANS LES VALLÉES ALPINES. 805 En définitive, les deux facteurs dont dépend surtout le frottementsont la profondeur et le cosinus de la pente superficielle. Il en résultecette nouvelle loi : Z»i Les lieux de frottement maximum se Ironreut en aval et en amont>des ruptures de pente. Nous avons essayé de rendre cette conclusion sensible par une dé-monstration graphique. Considérant un glacier idéal stationnaire,dont la largeur du lit est à peu près constante et dont le profil longi-tudinal présenfe trois paliers qui reproduisent, en les atténuant, lesruptures de pente des paliers du thalweg, nous avons construit, pointpar point, une courbe indiquant les variations du frottement en fonctionde la profondeur et de la pente superficielle, dun bouta lautre du. -2 3 FiG. 1. — Variation dans le sens longitudinal du frottement et de lérosion. l. Profil longitudinal ilu glacier: — 2. Profil longitudinal do son lit; — 3 et i. Courbes expri-mant les variations du frottement (o suivant //- sin. a, 4 suivant h-cas. a); —5 et 6. Partiesdu lit érodées suivant ciui- les variations du frottement répondent aux courbes 3 ou I. glacier. Les produits ont été formés suivant plusieurs combinaisonsdilTérentes, accordant un poids plus ou moins grand à la vitesse et àladhérence. Le rythme général de toutes les courbes est sensiblementle même : les maxima sont toujours au pied des ruptures de pente,les minima vers le haut des gradins. Nous reproduisons seulementffig. l) deux courbes répondant aux cas extrêmes (produit : h- sin. a, etproduit : h- cos. a). La modification du profil longitudinal du lit parlérosion, supposée proportionnelle au frottement, est marquée pourles deux cas. On voit que cest dans le second
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