. Bruxelles à travers les âges . amusante et mouvementée qui contrastaitavec la sérénité tranquille et aristocratique des boulevards supérieurs. De la porte de Ninove, ouverte en 1816 et reconstruite en 1834, à la portedAnderlecht, sétendait le boulevard de lAbattoir. Puis venaient le boulevarddAnderlecht, qui sarrêtait à lécluse de la Senne, et le boulevard du Midi qui lareliait à la porte de Hal. La plupart des portes consistaient en deux pavillons où siégeaient les employés de BRUXELLES MODERNE. 149 loctroi et que reliait une grille. Cétaient des constructions simples et de stylesans appa
. Bruxelles à travers les âges . amusante et mouvementée qui contrastaitavec la sérénité tranquille et aristocratique des boulevards supérieurs. De la porte de Ninove, ouverte en 1816 et reconstruite en 1834, à la portedAnderlecht, sétendait le boulevard de lAbattoir. Puis venaient le boulevarddAnderlecht, qui sarrêtait à lécluse de la Senne, et le boulevard du Midi qui lareliait à la porte de Hal. La plupart des portes consistaient en deux pavillons où siégeaient les employés de BRUXELLES MODERNE. 149 loctroi et que reliait une grille. Cétaient des constructions simples et de stylesans apparat. La porte dAnderlecht se distinguait de ses sœurs par un cachetartistique dont elles étaient généralement privées. Elle ne fut achevée quen en rehausser lornementation, la ville avait commandé à M. Joseph Geefsdeux bas-reliefs, qui venaient de remporter le grand prix de sculpture au concoursde lAcadémie dAnvers. Lun deux représentait allégoriquement la Ville deBruxelles, lautre le Vue de la porte de Hal prise du de Paul Lauters. Entre la porte dAnderlecht et la porte de Ninove, du boulevard jusquà lapetite Senne, qui se détachait du bras principal de la rivière un peu avant lentréede celui-ci dans lenceinte de la ville, sétendaient les bâtiments de lAbattoir. La première pierre en fut posée le Ier avril i836. Ils furent inaugurés le 24 sep-tembre 1841, et définitivement terminés le 21 mars 1842. Larchitecte Payen avaitdressé les plans du nouvel établissement et en avait dirigé les travaux. LAbattoir répondait à une nécessité dintérêt public pour la ville de fut bientôt en pleine activité. En 1845, on y tua 3,426 bœufs, 932 taureaux,8,202 vaches, i2,o3o veaux, 19,926 moutons, 861 agneaux et 4,735 porcs. En face de lAbattoir souvrait une place qui servait de marché aux bestiaux, aux i5o BRUXELLES MODERNE. peaux et aux suifs. Cest là quont lieu depuis, chaque année, le
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