. Gazette des beaux-arts . 405, ils sontincontestablement faux ou postérieurs, et dailleurs sans intérêt. Trois dessins peuvent être attribués avec quelque vraisemblance à lamain si délicate dAntonio Pollajuolo, peintre, sculpteur et orfèvre très-habile, comme le Verrocchio, le Francia, Botticelli, Ghiberti, Ghirlandajoet tant dautres maîtres italiens du xv^ siècle. 395. — Étude de jambes. — A la pointe dargent, relevée de blancsur papier rose. Dun travail fin et très-voulu. 664. — Étude dhomme nu, assis. — Au crayon dargent, relevé deblanc, sur papier jaune. Superbe, mais un peu fatigué. 398
. Gazette des beaux-arts . 405, ils sontincontestablement faux ou postérieurs, et dailleurs sans intérêt. Trois dessins peuvent être attribués avec quelque vraisemblance à lamain si délicate dAntonio Pollajuolo, peintre, sculpteur et orfèvre très-habile, comme le Verrocchio, le Francia, Botticelli, Ghiberti, Ghirlandajoet tant dautres maîtres italiens du xv^ siècle. 395. — Étude de jambes. — A la pointe dargent, relevée de blancsur papier rose. Dun travail fin et très-voulu. 664. — Étude dhomme nu, assis. — Au crayon dargent, relevé deblanc, sur papier jaune. Superbe, mais un peu fatigué. 398 GAZETTE DES BEAUX-ARTS. - 665, — Demi-figure dhomme en robe. — Même procédé; reversdu précédent. Le n° 1419 et le n° 1420, dessins à la plume au recto et au verso dela même feuille de papier blanc, classés aux inconnus, sont sûrement duYerrocchio. On sait la rareté des dessins du maître illustre de Lé devine leur intérêt et leur beauté. Le Louvre possède une étude de. JEUX D ENFANTS, DESSIN A LA PLUME PAK LE VEEEOCCHIO, (Musée Wicar.) cheval superbe exposée dans la salle des Boîtes, et il y en a peut-être entout une vingtaine de par le monde. Ceux-ci sont admirables, le pre-mier surtout, reproduit ici, où neuf croquis denfants semmêlent dansun charmant caprice. Le second porte deux études de stalles à voluteset à rinceaux, vues de profil, dans le grand style ornemental du tom-beau, en porphyre et en bronze, de Jean et de Pierre de Médicis, élevé parlui en 1472 dans léglise de San-Lorenzo, à Florence. II y a dans le traitde plume une brusquerie et, dans le travail déjà léonardesque deshachures dombres, un aspect qui sont comme une signature. Dailleurs LE MUSEE WIGAR. 399 aucun doute ne saurait subsister à légard de ces dessins si on les com-pare à la feuille de croquis à la plume conservée aux Offices et aux deuxfeuilles du Louvre portant des études denfants et une esquisse pour uneRésurrection, ains
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