. Dictionnaire de pomologie, contenant l'histoire, la description, la figure des fruits anciens et des fruits modernes les plus g©n©ralement connus et cultiv©s. Fruit-culture. BER [bergamote aut] 225 livre m, chap. xiii.) Mais elles s'y multiplièrent rapidement, témoin ce passage d'Olivier de Serres, écrit en 1600 : (( Leui' exquise bonté leur ayant acquis réputation, elles sont reconnues d'un bout de ce royaume à l' et des poires d'automne l'honneur est donné à la' Bergamote. » {Le Théâtre d'agriculture et ménage des champs, livre VI, p. 629.) Observations. â La maturité
. Dictionnaire de pomologie, contenant l'histoire, la description, la figure des fruits anciens et des fruits modernes les plus g©n©ralement connus et cultiv©s. Fruit-culture. BER [bergamote aut] 225 livre m, chap. xiii.) Mais elles s'y multiplièrent rapidement, témoin ce passage d'Olivier de Serres, écrit en 1600 : (( Leui' exquise bonté leur ayant acquis réputation, elles sont reconnues d'un bout de ce royaume à l' et des poires d'automne l'honneur est donné à la' Bergamote. » {Le Théâtre d'agriculture et ménage des champs, livre VI, p. 629.) Observations. â La maturité de ce fruit n'a pas toujours lieu d'octobre en novembre ; elle est au contraire fort inconstante. La Quintinye l'avait déjà remar- qué en 1690, aussi disait-il alors : « Elle a coutume de fournir la fin d'octobre et partie de novembre, et passe même quel- quefois jusqu'en décembre, ce qui fait merveilleux plaisir à nos curieux. » {Instructions pour les jardins fruitiers et potagers, p. 286.) De nos jours, cette variété a gagné encore en tardiveté ; ainsi nous avons vu nombre de ses produits atteindre la mi-janvier; mais, au dire de M. Decaisne, il peut arriver qu'on les mange bons jusqu'en mars : « Des poires de Bergamote d'automne, cueillies sur le même arbre en 1859 â remarque ce professeur, â m'ont offert cette particularité, que quelques-unes étaient déjà parfaitement mûres au 15 octobre, tandis que les autres mûrirent successivement pendant tout l'hiver. Les dernières ne parvini'ent à leur maturité complète, cpie vers le milieu de mars 1860. C'est donc un intervalle de cinq mois entiers qui sépare quelquefois les deux périodes extrêmes de la matm'ation de ce fruit. » {Le Jardin fruitier du Muséum, 1860, t. III.) Cette maturation si tardive, si prolongée, méritait certes une mention spéciale; cependant elle est tellement exceptionnelle, qu'il ne faut pas
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