. Histoire naturelle des oiseaux . ; queles doigts fuflent difpofës deux à deux,on pourrait le regarder comme une ef~pece voîfine du genre des toucans. * Voyt\ les planches enluminées, n.° 628. liv 2 00 Hi/Ioire Naturelle. Nous ne ferons pas la defcrïption descouleurs de cet oifeau : la planche enlu-minée , n. 628 , en donne une idée com-plète. II a le corps mince, mais alongé,& la longueur totale eft denviron treizepouces; le bec a deux pouces & demi;ïa queue, cinq pouces \ & les pieds, qua-torze lignes. Nous ne fommes point in-formés de Tes habitudes naturelles*, fi Tonvoulait j ger par la f
. Histoire naturelle des oiseaux . ; queles doigts fuflent difpofës deux à deux,on pourrait le regarder comme une ef~pece voîfine du genre des toucans. * Voyt\ les planches enluminées, n.° 628. liv 2 00 Hi/Ioire Naturelle. Nous ne ferons pas la defcrïption descouleurs de cet oifeau : la planche enlu-minée , n. 628 , en donne une idée com-plète. II a le corps mince, mais alongé,& la longueur totale eft denviron treizepouces; le bec a deux pouces & demi;ïa queue, cinq pouces \ & les pieds, qua-torze lignes. Nous ne fommes point in-formés de Tes habitudes naturelles*, fi Tonvoulait j ger par la forme du bec, &par celle des pieds, on pourroit croirequil vit de proie. Néanmoins les tou-cans & les perroquets, qui ont le beccrochu, ne vivent que de fruits, & lesongles àinfi que le bec du caffican, fontbeaucoup moins crochus que ceux duperroquet : en forte que nous regar-dons le caffican comme un oifeau frugi-vore, en attendant que nous foyons mieuxinformés. T<mt. zin:, Tl ^ 2, :le cassicjost 2C l LES CALAOS o uLES OISEAUX RHINOCÉROS. Nous venons de voir que les toucans,il -iînguliers par leur énorme hec, appar-tiennent tous au continent de lAméri-que méridionale : voici dautres oifeauxde lAfrique & des grandes Indes , dontle bec aufïï prodigieux pour les dimen-fions que celui des toucans, eft encoreplus extraordinaire par la forme 9 oupour mieux dire , plus exceffivementmonftrueux, comme pour nous démon-trer que la vieille Nature de lanciencontinent, toujours fupérieure à la Naturemoderne du nouveau monde dans toutesles produirions, fe montre auflî plusgrande, même dans fes erreurs, & pluspuîffante jufque dans fes écarts. En confidérant le développement ex-traordinaire , la furcharge inutile, îex-croiflance fuperflue, quoique naturelle-dont le bec de ces oifeaux eft non * Iv 202 Hijîoire Naturelle feulement groflî , mais déformé, on nepeut sempêcher dy reconnoître les attri-buts mal aiïortis de ces efpèces difparateSjdont
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