. L'illustration : journal universel . u préparer un contrasteplus trappant, a voulu ménagerun coup de théâtre, un change-ment à vue plus surprenant,plus avons biensouvent souri de dédaigneusepilié en voyant, sur les mau-vais papiers peints des aubergesde province, une oasis repré-sentée par une plaque dun dé-sespérant vert épinards, tran-chant brusquement sur un sabledu plus pur ocre jaune; laréalité offre pourtant quelquechose danalogue. Pas de fu-sion sensible, dégradation, detransition ; dun côlé du murdenceinte, le sable brûlant,la soif, la mort; de lautrecôté, la vie, la f


. L'illustration : journal universel . u préparer un contrasteplus trappant, a voulu ménagerun coup de théâtre, un change-ment à vue plus surprenant,plus avons biensouvent souri de dédaigneusepilié en voyant, sur les mau-vais papiers peints des aubergesde province, une oasis repré-sentée par une plaque dun dé-sespérant vert épinards, tran-chant brusquement sur un sabledu plus pur ocre jaune; laréalité offre pourtant quelquechose danalogue. Pas de fu-sion sensible, dégradation, detransition ; dun côlé du murdenceinte, le sable brûlant,la soif, la mort; de lautrecôté, la vie, la fraîcheur, desflots deau limpide et des flotsde luxuriante verdure. Les ksours sont un amasde masures presque toutes enterre. Il ny a guère quAssela,Séfra et Sfessifa qui aient uncertain nombre de construc-tions en pierres. Le ksour estcoupé de passages obscurs, deruelles étroites et tortueuses,dimpasses qui lorment un la-byrinthe si compliqué quon apeine à se retrouver malgré lepeu détendue des localité Oasis et ksour du Sab; de sombres appartements prennent jourmais quelquefois aussi par détroites ou-vertures en forme de meurtriè-res. Des chambres, plus noi-res encore , communiquentavec la première par des portesextrêmement basses. On trou-ve même un troisième réduitdans quelques maisons. Cestdans ces coins éloignés ettout à fait privés de lumièreque les habitants cachent leursobjets précieux quils dérobentaux pillards par une maçon-nerie qui bouche mode de cachette est sur-tout usité à Sfessifa, à causede la dilDculté de creuser dansle roc sur lequel est bSti leksour des silos assez pro-fonds pour renfermer ses tré-sors. Les Sahariens des ksours ontun peu dindustrie : ils tis-sent les laines de leurs trou-peaux pour taire des haïcks, desbournous, des étoffes de et le blé, dont ils fontle couscous; les dattes quilsapprêtent de différentes ma-nières; la viande de leurs bes-tiaux ; les fruits de


Size: 1833px × 1363px
Photo credit: © Reading Room 2020 / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No

Keywords: ., bookcentury1800, bookdecade1840, bookidlillustratio, bookyear1843