Choix de chansons : A commencer de celles du Comte de Champagne, Roi de Navarre, jusque & compris celles de quelques poëtes vivans .. . moi je vais me cacher fous le lit, OLIVIER. Pis-nioî, fervante, où eft donc ta Maîtreffe ? LA COMTESSE. Faut que mon frère ainfî me méconnoifTe ! OLIVIER. Dis-moi, ma fœur, où donc eft ton mari fTout haut : mon frère, il eft au Roi bas lui dit : jai un méchant fœur, dis-moi, où eft ton petit né f,HTout haut répond : il eft à promené.iTout bas lui dit, mon mari la tué.Ma fœur, ma fœur, où donc eft ton mari ?Tout bas répond : il eft deffous


Choix de chansons : A commencer de celles du Comte de Champagne, Roi de Navarre, jusque & compris celles de quelques poëtes vivans .. . moi je vais me cacher fous le lit, OLIVIER. Pis-nioî, fervante, où eft donc ta Maîtreffe ? LA COMTESSE. Faut que mon frère ainfî me méconnoifTe ! OLIVIER. Dis-moi, ma fœur, où donc eft ton mari fTout haut : mon frère, il eft au Roi bas lui dit : jai un méchant fœur, dis-moi, où eft ton petit né f,HTout haut répond : il eft à promené.iTout bas lui dit, mon mari la tué.Ma fœur, ma fœur, où donc eft ton mari ?Tout bas répond : il eft deffous le , ma fœur, en voudrois-tu la tête fKenni, mon frère, elle meft trop Olivier de fon glaive Toccit. LA COMTESSE. pieu foit loué, jà nVi plus de marî. It CHANSONS. î)ans lufage quon a fait de ces fragmens, la Com-telïe de Saulx eft plus intcrelfante ; mais il efl vrai queces mêmes fragmens ont fourni ce qui caradérife lemieux la vraie Romance. Et nous le difons fans craintede défobliger le nouvel Auteur, ceft de lui que noustenons cette remarque avec les fragmens rapporté K *7^ CHOIX DE CHANSON. /\ Quinze ans ^ quinze ans achevés ^Nauriez damour la fantaifie ?Que je vous plains ^ cœurs réprouvés !Guériflez-vous ^ bien le pouvez ;Il ne faudra que voir ma Mie. yous direz ^ beaux yeux ^ me voilà ;Aimer je veux damour extrême ;Son doux regard fur vous luira,Et votre cœur tôt sécrira :^h ! grand merci, voilà que jaim^^^- C±l A JN 5 ^ .H o. C H A N s O Comme tout loyal Amant ne fait quêtre complaifant au vouloir de fa Mie, P^ Lie maima y cette belle Afpafie ^Et bien en moi trouva tendre retour yElle maima ^ ce fut fa fantaifie,Maïs celle-là ne lui dura quun jour* Le jour daprès, cette belle AfpafieEntend Mirtil chanter lhymne dAmour ;Elle laima5 ce fut fa fantaifie,Et celle-là ne lui dura quun jour. Toujours aimant, cette belle AfpafieA priS; quitté nos Bergers tour à tour ^7(f C H O I X D E Ils font fâc


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