Histoire de la révolution de 1848 . e se dirige vers laville pour tenter dentraîner le peuple; maisdéjà lon entend sonner le tocsin et battre lagénérale, on voit les portes se fermer. Lesous-préfet et le commandant de place, à latête de la garde nationale et de la gendarme-rie, marchent ;\ la rencontre des conjuré se débandent et fuient vers le ri-vage. On se jette dans les canots ; le prince es-saye de se sauver à la nage ; mais, se voyantajuster par les gendarmes, il cesse tout mou-vement et se laisse prendre. On lenveloppedans la capote dun douanier, on le fait mon-ter dans un omni


Histoire de la révolution de 1848 . e se dirige vers laville pour tenter dentraîner le peuple; maisdéjà lon entend sonner le tocsin et battre lagénérale, on voit les portes se fermer. Lesous-préfet et le commandant de place, à latête de la garde nationale et de la gendarme-rie, marchent ;\ la rencontre des conjuré se débandent et fuient vers le ri-vage. On se jette dans les canots ; le prince es-saye de se sauver à la nage ; mais, se voyantajuster par les gendarmes, il cesse tout mou-vement et se laisse prendre. On lenveloppedans la capote dun douanier, on le fait mon-ter dans un omnibus des bains, on le con-duit en prison, doù il est dirigé sur Paris,enfermé à la Conciergerie, traduit devantla Chambre des pairs et finalement condamné;\ la détention perpétuelle dans une forte-resse (1). (I) ICiO vuix «iir liil, iliîcliiriroiit lo princo cutipiiMc; 132 proiioncÎTOiit lit peine dp l:i détentioupgrprliiolle 11 y uii uut uiic qui vulii 1» pciue Ui: mort. TROISIEME PARTIE 393. -M. BÛVAPAliri Lexpédition de Boulogne prêtait encoreplus à rire que celle de Strasbourg. On ne senfit pas faute. Lattitude du prince devant la cour despairs avait paru embarrassée. Le présidentPasquier lavait accablé de son dédain. Tousles journaux abandonnèrent à lenvi le pré-tendant malheureux. La. Presse, en racontantce quelle appelait Véquipie de Boulogne, di-sait que personne en France ne pouvait 7iono-rahlement éprouver la moindre sijmpathie, nimême la moindre pitié, pour ce jeune hommeQui paraissait naoolr pas ^j^ws desprit qzie de cœur (1). Une seule voix osa sélever enfaveur du prisonnier : ce fut celle de M. LouisBlanc, qui, sans justifier les prétentions im-périales, protesta avec beaucoup de force,dans la Revue du progrès, contre le principedes juridictions spécialement politiques. Mais la longue captivité de Hain parla plushaut dans lesprit du peuple que les railleriesde la presse et des salons ministériels. Jai


Size: 1341px × 1863px
Photo credit: © The Reading Room / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No

Keywords: ., bookcentury1800, bookdecade1860, bookidhistoiredela, bookyear1869