. L'ami des enfants . nou:î : et, dunemain appuyé contre terre, de lautre il metles livres dans le tablier de . JULIE. — Doucement don(\pour quils ne se froissent , les voilà tous. Je vais lesporter dans le cabinet et lesplacer sur la cheminée. (Eiie sort.) FRÉDÉRIC, se relevant tout essoulllé. — Ouf! je ne vaudrais rien dans le pays où les hommes vont à quatre pattes, comme des singes. (Il sévente avec son JULIE, en rentrant. — Si tu voyais commc ccst rangé! Dépêche-toi de me donner le reste. (Frédéric assemble les papiers et le reste des livres, et les donne à Julie,


. L'ami des enfants . nou:î : et, dunemain appuyé contre terre, de lautre il metles livres dans le tablier de . JULIE. — Doucement don(\pour quils ne se froissent , les voilà tous. Je vais lesporter dans le cabinet et lesplacer sur la cheminée. (Eiie sort.) FRÉDÉRIC, se relevant tout essoulllé. — Ouf! je ne vaudrais rien dans le pays où les hommes vont à quatre pattes, comme des singes. (Il sévente avec son JULIE, en rentrant. — Si tu voyais commc ccst rangé! Dépêche-toi de me donner le reste. (Frédéric assemble les papiers et le reste des livres, et les donne à Julie, qui dit, en les recevant : ) Il faut convcuir quc les filles ont bien plus dordre que lesgarçons. FRÉDÊRir,. — Oh! oui, toi surtout. Ta sœur est occupée du malin ausoir à remettre tes chifTons à leur place. JULIE. — Kt toi donc, si ton précepteur ny veillait sans cesse, tu nesaurais jamais où trouver tes thèmes et tes versions. (Eib regarde autour delle.)Mais, voilà tout, je 28 COLIN-MAILLAKD FRÉDÉRIC. — Oui, je ne vois plus rien, va. (Juiie sort.) FRÉDÉRIC range la table, les fauteuils et les oliaiscs. Bon, ÛOUS aUlOnS HOS COUcléeS franches à présent. Comme nous allons nous en donner ! Je suis pourtantsurpris cjuils narrivent pas. Pour moi, jai cela de bon, que je ne me faisguère attendre aux rendez-vous de plaisir. JULIE, en rentrant, regarde de tous côtés. Ail ! Voilà Cjui CSt bien ! Mais le porte- voix, il faut le cacher. Si tes camarades laperçoivent, ils vont se mettre àcorner, jusquà nous rompre les oreilles. FUÉDÉRic. — Attends, je vais le mettre derrière la porte. Jen aurai peut-être besoin. Que tes petites demoiselles viennent métourdir, nous verronsqui criera le plus fort. jTLiE. — Bah ! nous naurions quà nous réunir, nous viendrions bien àbout dun petit garçon comme toi. FRÉDÉRIC. — Oui-da? Si vous avez du babil. Mesdemoiselles, nousautres hommes, nous avons une voix mâle qui se fait res


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