Revue de l'art chrétien . nsigne, cherchent à fuir :celui-ci jette sa hallebarde inutile, celui-làporte sa main devant ses yeux (^) éblouispar léclat du Ressuscité. Tous, debout ourenversés, immobilisés par lépouvante oufrémissant de rage impuissante, tous ontassisté au miracle, tous pourront dire, non 1. Tombeau de Scheyer, à Nuremberg : vitrail duXV= siècle à Saint-Bonnet de Bourges, etc. 2. Porte de Saint-Pablo de Valladolid, retables dAni-bierle (fig. gs), dAirion (fig. Sj), etc. 3. Tombeau de Scheyer, à Nuremberg. — Ce soldatporte, brodée sur la bordure de son bonnet, une inscrip-tion ind
Revue de l'art chrétien . nsigne, cherchent à fuir :celui-ci jette sa hallebarde inutile, celui-làporte sa main devant ses yeux (^) éblouispar léclat du Ressuscité. Tous, debout ourenversés, immobilisés par lépouvante oufrémissant de rage impuissante, tous ontassisté au miracle, tous pourront dire, non 1. Tombeau de Scheyer, à Nuremberg : vitrail duXV= siècle à Saint-Bonnet de Bourges, etc. 2. Porte de Saint-Pablo de Valladolid, retables dAni-bierle (fig. gs), dAirion (fig. Sj), etc. 3. Tombeau de Scheyer, à Nuremberg. — Ce soldatporte, brodée sur la bordure de son bonnet, une inscrip-tion indéchiffrable, peut-être la signature dun élèvedAdam KrafiTt. 37^ 2Rcl)ur tjc rSvt cbrcttnu seulement aux Juifs qui les ont envoyés,mais encore aux générations futures quiseraient tentées par le doute, tous pourrontdire : « Le Christ est ressuscité : nous la-vons vu ! » Cette modification iconographique segénéralise, nous lavons dit, dès le débutdu XVe siècle ; à la fin de ce même siècle,. Fiff- 97- — Albâtre du inusée de Beauvais. — La Résurrection. (Cliché de M. Martin-Sabon). beaucoup dartistes, notamment les tailleursdalbâtre, anglais, flamands ou picards,ont tenu à accentuer davantage encore lerôle des soldats () : sur les satellites ren- I. Nous devons signaler pourtant, à titre de curiosité, lamalencontreuse inspiration de ces imagiers des XVet XVI siècles, qui, sattardant dans la représentationde lancien type des soldats endormis, nont pas comprisla nature surnaturelle de cet engourdissement, mais aucontraire ont rabaissé ce sommeil au dernier degré de latrivialité, en plaçant dans la main des mercen;ures endor-mis un flacon vide, vestige dune ivresse gratuitementsupposée (calvaire de Guimilian, tombeau de Neuweiler) (fis- Si). versés à terre, Jésus, sortant du tombeau,pose le pied (), parfois même il sembleappuyer sur leurs corps frémissants lahampe de la croix hastée (^) quil tient à lamain. Ainsi se trouve
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