Revue de l'art chrétien . VERO SUE 31. M. labbé Weiss, chanoine honoraire, qui nous fait part de cettetrouvaille, demande à quoi peuvent se rapporter les mots fecitfieri^ contenus dans cette inscription. 11 est évident quils ne peu-vent indiquer la construction même du château, dont, suivantMeurisse, lévêque Bertrand jeta les fondements en 1181 ; il nesaurait donc être question que dadditions faites à cet édifice, sitant est quil sagisse de lui. Notre honorable correspondant sétonne aussi de voir la qualifi-cation dévêque de Metz et de Verdun accolée au nom dun princede 21 ans, qui devait avoi
Revue de l'art chrétien . VERO SUE 31. M. labbé Weiss, chanoine honoraire, qui nous fait part de cettetrouvaille, demande à quoi peuvent se rapporter les mots fecitfieri^ contenus dans cette inscription. 11 est évident quils ne peu-vent indiquer la construction même du château, dont, suivantMeurisse, lévêque Bertrand jeta les fondements en 1181 ; il nesaurait donc être question que dadditions faites à cet édifice, sitant est quil sagisse de lui. Notre honorable correspondant sétonne aussi de voir la qualifi-cation dévêque de Metz et de Verdun accolée au nom dun princede 21 ans, qui devait avoir assez de sa charge de régent des duchésde Lorraine et de Bar. Le fait existe pourtant, et ce fut seulementen 1548 que Nicolas, ((jugeant, dit Meurisse, que la conditionecclésiastique ne revenait point à son humeur ni à ses inclinations,•renonça librement à tous ses bénéfices pour espouser la conditiondu mariage, et pour prendre la qualité de comte de Vaudémont». J. C. Revue de lArt Chrétien. NOTRE-DAME DE BONNE ESPÉRANCE.(BELGIQUE) LE MONASTÈRE LEglise et la Vierge Miraculeuse DE BONNE-ESPÉRANCE (Belgique) I. Bonne-Espérance, ancienne abbaye du Hainaut, de lordre desPrémontrés, apparaît majestueusement aux touristes sur une émi-nence, à trois kilomètres sud de Binche et à proximité du chemin defer du Centre. Elle forme, avec les fermes voisines quelle possédaitjadis, une dépendance de la commune de Vellereille-le-Brayeux. Cette maison religieuse, supprimée en 1796, et devenue en 1830le petit séminaire épiscopal de Tournai, devait son existence à lapiété dun seigneur de la contrée, preux chevalier qui avait guer-royé en Palestine, sous létendard de la croix. Rainard de Croix etBéatrix, son épouse, pleins de reconnaissance envers saint Norbertqui, en confondant à Anvers les sectateurs de lhérésiarque Tanche-lin, avait ramené à la foi leur fils égaré, Guillaume de Croix, don-nèrent aux Prémontrés de grands biens si
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