. Voyage d'Italie, de Dalmatie, de Grece, et du Levant : fait aux années 1675. & 1676. . yoYA. VOYAGE DITALIE, DE DALMATIE, D EGRECE ET DU LEVANT. de Provence, c^ dItalie. U commencement d06lo-bre 1674. Moniieiir Vail-lant Antiquaire du Roy paf-fa à Lyon, dans le defîeindaller en Italie avec des or-dres de Monlieur Colbert,pour enrichir le Cabinet de fa Majefté,de médailles 8c dautres Antiquitez quilpourroit recouvrer en fon voyage. Com-me javois lhonneur de le connoître, jeluy fis confidence du defîein que javoisde faire le même voyage 5 8c mayant té-moigné que ma compagni
. Voyage d'Italie, de Dalmatie, de Grece, et du Levant : fait aux années 1675. & 1676. . yoYA. VOYAGE DITALIE, DE DALMATIE, D EGRECE ET DU LEVANT. de Provence, c^ dItalie. U commencement d06lo-bre 1674. Moniieiir Vail-lant Antiquaire du Roy paf-fa à Lyon, dans le defîeindaller en Italie avec des or-dres de Monlieur Colbert,pour enrichir le Cabinet de fa Majefté,de médailles 8c dautres Antiquitez quilpourroit recouvrer en fon voyage. Com-me javois lhonneur de le connoître, jeluy fis confidence du defîein que javoisde faire le même voyage 5 8c mayant té-moigné que ma compagnie ne luy feroitpas désagréable, je luy donnay parole delaller joindre àMarfeille pour nous em-barquer enfemble, quelques affaires do-meftiques mobligeant de pafîer à Creft enDauphiné, qui ell hors de la route de Pro-vence. Pour ne le pas faire attendre, jepartis avant luy de Lyon, 8c me rcn- A dis. C E. 2 V^OYi^GE DE Provence,dis à Valence, flins marrétcr ni à Vien-ne, ni à Tournon, où je navois rien à A- Je vous avertiray dabord, que je nen-LEN- tieprens pas de faire une defcription ex-aâie des Villes 8c des autres lieux de maroute ; ce qui fe trouve dans tous les Iti-néraires , &: qui vous donneroit peu de la-tisfatlion. je vous diray feulement ce quejy ay vu de plus remarquable, 8c que demoins curieux que moy ne fe font peut-être pas donné la peine décrire iiexafte-ment. je vids donc aux Jacopins de Va-lence le portiait dun fquelete de Géanttrouvé prés de là, de lautre côté du Rhô-ne dans le Vivarets. (Jh en a tranfportéquelques os au Cabinet du Roy, Sclonen montre au Convent de S. Rufs quel-ques autres, qui font dune grandeur pro-digieufe. Un Chanoine me fit voir unedent deux fois plus épaifle que le il pretcndoit quelle full de Géant ;mais jofe affurer quecefl: une dent dE-lefant, parce quelle fe levé en é eft encore plus
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