Les oraisons; . ut accufé de violen-ce ? Par quelle Loi, par quelle autre im-putation fâUoit-il plutôt Taccufer î Avezvous dit au(ïï que la caufe de Milon, ceCitoyen généreux, paroiiroit jointe à cellede Sextius, & que ce quil a fait en mafaveur étoit agréable aux gens de bien ?Je ne reprens point la variation de vosparoles & de votre témoignage, car lesmêmes aérions que vous dites avoir Tap-probation des honnêtes gens, vous avezamplement dépofé contre elles, Se vousavez relevé par vos éloges celui que vousjoignez à la caufe & aux périls de Sex-tius ; mais je vous demande enfin , croyezvous qu


Les oraisons; . ut accufé de violen-ce ? Par quelle Loi, par quelle autre im-putation fâUoit-il plutôt Taccufer î Avezvous dit au(ïï que la caufe de Milon, ceCitoyen généreux, paroiiroit jointe à cellede Sextius, & que ce quil a fait en mafaveur étoit agréable aux gens de bien ?Je ne reprens point la variation de vosparoles & de votre témoignage, car lesmêmes aérions que vous dites avoir Tap-probation des honnêtes gens, vous avezamplement dépofé contre elles, Se vousavez relevé par vos éloges celui que vousjoignez à la caufe & aux périls de Sex-tius ; mais je vous demande enfin , croyezvous quil taille condamner un hommefuivant une Loi par laquelle vous loute-ïiez que lon ne le pouvoit nullement ac- CONTRE VATINIUS. 317 cufer, ou fi vous ne voulez pas être con-fulté fur votre témoignage de crainte quilne femble que je vous attribue quelqueautorité, avez vous rendu témoignagetouchant la violence contre un hommeque vous fouteniez navoir dû jamais enêtre accufé.. TRENTB-SIXIEME ORAISON. POUR M. COELIUS. SOMMAIRE. L*an de Rome 697 L^n de Ciceron f r. Sâus le Confîilat de Marccllius ^-^de Philippus , Cœlius fut accufè deviolence ^ il hoit fils dun Cheva-lier Romain _, fj intime ami de Ci-ceron ^ avec lequel il étoit en grandcommerce de Z et très, î notreOrateur prend-il ici fa défenfe très-vivement devant le Prêteur Cn,Domitius , Calvinus , ^ les Jugesquil avait pour Ajfefieurs, SI par hazard , Messieurs,il y a main-tenant ici quelquun qui nait connoif-fance ni de nos Loix, ni de nos Regle-îiicns, ni de nos Coutumes, il examinefans doute avec furprile quelle peut êtreTextrême importance de cette caufe , quedans des jours confaciez à la folcmnité des Pour M. CoELius. 319 ^es Fêtes ôc des Jeux, ( i ) &: dans unetotale fufpenfion des affaires du Barreau,lon vient foumettre à la difcuiïion desJuges, & il nhefite pas à croire que lac-cule ne foit repris dun crime atroce dontla punition différée pourroit renverferlEt


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