De la philosophie corpusculaire, ou, Des connoissances et des procédés magnétiques chez les divers peuples . nt-ils être univerfels? Voirtous les Médecins sarmer de baguettes,sentourer de baquets , profcrire auiïî-tôtla Médecine ufuelle ëc pratique, ceft peut-être ne pas connoîrre la vraie puiflance delagent quils déifient. Négliger ^ dun autrecôté, dapprofondir la théorie du magné-tifme & les moyens de rendre fes effetsplus fenfibles, de faire palfer dans lhommeles émanations de ce principe j ne pointchercher tî fon effluence, plus ou moinsgrande, peut déterminer le fiège des maux ,ceft rcfle


De la philosophie corpusculaire, ou, Des connoissances et des procédés magnétiques chez les divers peuples . nt-ils être univerfels? Voirtous les Médecins sarmer de baguettes,sentourer de baquets , profcrire auiïî-tôtla Médecine ufuelle ëc pratique, ceft peut-être ne pas connoîrre la vraie puiflance delagent quils déifient. Négliger ^ dun autrecôté, dapprofondir la théorie du magné-tifme & les moyens de rendre fes effetsplus fenfibles, de faire palfer dans lhommeles émanations de ce principe j ne pointchercher tî fon effluence, plus ou moinsgrande, peut déterminer le fiège des maux ,ceft rcflembler aux barbares habitansdEphcfe. et Si parmi nous, difoient - ils,ï> quelquun veut exceller, ou trouver un» nouvel art, quil foit bannie quil ailley* porter ailleurs fa fupcriorité ou fes lu- C 1 3Ô De la Philosophie 53 mières «. Le vif tranfport de Tenthou-fîafme eft auffi dangereux que le reposapathique de Thabitude. Lenthoufiafme nevoit ordinairement quun des côtés de écemment découvert ^ lautre eft devenueaveugle, ôc elle ne permetpas quon léclairé.. CORPUSCULAIRE. J7 CHAPITRE VIII. Emanations corporelles. OUT corps a fon atmofphère , &: fcsémanations particulières. Le minéral laifleéchapper des fragmens imperceptibles de fafurface ; &: la plante répand autour delle „ , Hales, Sta. une nuée de vapeurs fenfibles. Les fleurs, ^iq. des vê-les fruits, les racines, les tiges des végétaux,lailfent exhaler une multitude de corpuf-cules odorans ou fans odeur, dont les effetsne font pas nuls fur léconomie , ces évanouijGTemens &: ces trépasfubitsdeperfonnes affedlées par lémanationdes plantes. Le Médecin Levinus Lemniusfent fes yeux appéfantis , &: un fommeilprofond semparer de fes fens : jetant alorsdes pommes de mandragore renferméesdans fon cabinet, il reprend fon état ordi-naire. Ainfi , Martin Cromer parle dun De reb. po^Evéque de Breflau, fuffoqué par des rofes ;&: Trillcr , dune jeune fille


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