Bruxelles à travers les âges . t dànes pour le transport de leurs marchandises, doù le nom de rue des Anes donné à la rue de Schaerbeek, à la rueJosaphat et à la rue du Moulin. Il est fait mention de làne comme bête de somme et de trait dans un diplôme de lan n38.(Van Bemmel, p. 104 et 106.) (1) Collection des anciennes portes de Bruxelles, 1823. Chez Van den Burggraaf, lithographe de lAcadémie royale. 64 BRUXELLES A TRAVERS LES AGES. Il importe den raconter lorigine. Jean III, duc de Brabant, était mort le 5 décem-bre i355. Comme il ne laissait pas dhéritiers mâles, Jeanne, sa fille ainée,
Bruxelles à travers les âges . t dànes pour le transport de leurs marchandises, doù le nom de rue des Anes donné à la rue de Schaerbeek, à la rueJosaphat et à la rue du Moulin. Il est fait mention de làne comme bête de somme et de trait dans un diplôme de lan n38.(Van Bemmel, p. 104 et 106.) (1) Collection des anciennes portes de Bruxelles, 1823. Chez Van den Burggraaf, lithographe de lAcadémie royale. 64 BRUXELLES A TRAVERS LES AGES. Il importe den raconter lorigine. Jean III, duc de Brabant, était mort le 5 décem-bre i355. Comme il ne laissait pas dhéritiers mâles, Jeanne, sa fille ainée, épousede Wenceslas, duc de Luxembourg, fut proclamée duchesse de Brabant. Louisde Maie, comte de Flandre, qui avait épousé une des sœurs de la duchesse, attaquale Brabant, sempara de Malines et marcha sur Bruxelles. Une bataille sanglante futlivrée au Scheut, à lendroit où séleva la Chartreuse, entre Molenbeek et prétend que ce nom de Scheut vient de ce quun archer aurait atteint ce lieu en. Porte du Rivage. — Vue extérieure. (Collection de M. Th. Hijptrt.) tirant du haut des murs de Bruxelles. On ajoute cjue son arc fut conservé pendantlongtemps à lhôtel de ville. La bataille eut lieu un mercredi, le 17 août i356, et lacoutume baptisa ce jour den quaeden woensdag. Labbé Mann, dont le style est dunesimplicité pleine de charme, nous apprend que le comte de Berg et de Juliers, jeuneprince dun grand courage, mena lavant-garde des Brabançons. Il chargea valeureu-sement les ennemis, et fut très bien soutenu par le reste des troupes. Mais les Bra-bançons, fort inférieurs en nombre, furent si vivement assaillis par les Flamandsquils perdirent du terrain, ce qui fit que les ennemis savancèrent avec plus dardeur,et, rompant les escadrons et les rangs, mirent tout en déroute, tuant et poursuivantde façon quils entrèrent pêle-mêle avec les fuyards dans la ville de Bruxelles. LesFlamands sen rendirent maîtres avec tant de célér
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