Le Théâtre italien de Gherardi, ou, Le Recueil général de toutes les comédies & scènes françaises jouées par les comédiens italiens du roi, pendant tout le temps qu'ils ont été au service . LES O R I G I N A U X o U LIT A^-tÈN^ isiEssas^^^mMT. smssssm-sss^m^- PROLOGUE. Tous les comédiens/ont couchés fur le théâtre ^dormdns, La fjmphonie joue unfommeïl ., dansle goût de celui dAmadis, PU RI M ET: U diable font donc ces meflîeurs ? Il y a plus d*une heure que je me fuis fatigué inutilement à les cher-cher. 11 nrie femble pourtant quà lheurequil efl,cc doit être ici leur gîte, Que vois-je ? Quel


Le Théâtre italien de Gherardi, ou, Le Recueil général de toutes les comédies & scènes françaises jouées par les comédiens italiens du roi, pendant tout le temps qu'ils ont été au service . LES O R I G I N A U X o U LIT A^-tÈN^ isiEssas^^^mMT. smssssm-sss^m^- PROLOGUE. Tous les comédiens/ont couchés fur le théâtre ^dormdns, La fjmphonie joue unfommeïl ., dansle goût de celui dAmadis, PU RI M ET: U diable font donc ces meflîeurs ? Il y a plus d*une heure que je me fuis fatigué inutilement à les cher-cher. 11 nrie femble pourtant quà lheurequil efl,cc doit être ici leur gîte, Que vois-je ? Quel beau fpedaçle eft-ce donc quececi ? Voilà de tout-à-fàit plaifantcs figures !Hola, ho, meilleurs, hola, ho ? Eil-il tempsdedormïrlDehut, debout, promptement d^^I Aaij. 57t Lts Originaux, bout : pour ma pièce nouvelle il faut préparertout. Rien ne remue. Ignorent-ils quil neftpas permis de sallitcr en plein théâtre , &croyent-ils quArlequin en ait plus de droitque Lififcas \HoU ,ho , debout^ debout y promp^^tement, debout ^pour ma pièce nouvelle il faut^préparer tout. Pefte de ronfleurs ! Je défertcle barreau pour les fervir de toute létenduede mes talens^ Se les ingrats me laiflentégofiller fans répondre. Hola , hola, de-bout ? Et mot de tous côtés. Quoi } pas unne fecpuera loreille f Morbleu , jenrage,ôc je ferai contraint de fifler ces animaux-là. Je croi que le fiflet &c largent font lesFeuls éperons qui les hâtent daller. Debout.,,, Il va leur fifler aux oreilles , pendantquon répète le fommeïl, ARLEQUIN chante en fer é 1 jentends un bruit qui nous pref^^De nous ralfemblcr charme cefïc,Eveillons nous,T O U ^ :rî,fT>?m ; Le charme celle ,Evcillons-nous. DU RIMET. Queft-ce donc, meflîeurs ? q


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