. Les colonies français. nt dépendent les colonies elles-mêmes. Cétait lemoyen dassurer à ses services non seulement un développementrapide, mais de les faire directement concorder avec les besoins denos possessions doutre-mer. Le Jardin Colonial a, en effet, comme prolongement dans les colo-nies, les services dagriculture qui lui sont directement reliés parlInspection générale de lAgriculture qui dirige, au Ministère desColonies, lensemble du service de la métropole et des colonies. LeJardin Colonial est donc létablissement qu[ centralise toute la docu-mentation agricole et économique des co
. Les colonies français. nt dépendent les colonies elles-mêmes. Cétait lemoyen dassurer à ses services non seulement un développementrapide, mais de les faire directement concorder avec les besoins denos possessions doutre-mer. Le Jardin Colonial a, en effet, comme prolongement dans les colo-nies, les services dagriculture qui lui sont directement reliés parlInspection générale de lAgriculture qui dirige, au Ministère desColonies, lensemble du service de la métropole et des colonies. LeJardin Colonial est donc létablissement qu[ centralise toute la docu-mentation agricole et économique des colonies, la met à la portée denos industries en même temps quil permet à nos établissementscoloniaux de se documenter et de sapprovisionner en tout ce quiest nécessaire à leur développement. Une importante Exposition Nationale dAgriculture Coloniale aété organisée cette année, pour la, première fois, au Jardin Colonialde No^ent-sur-Marne. 332 Office Colonial. Galerie dOrléans, Palais-Royal, ( du Louvre)M. N. AuricosteDirecteur de lOffice Colonial. LOffice Colonial est une institutionrelativement récente : sa création re-monte au 14 mars 1899. Lextensioncontinue de notre empire doutre-mer,et le courant dopinion favorable à lacolonisation qui se marquait chaquejour avec plus dintensité dans le pu-blic français, la nécessité de recueillirsur les vastes domaines que nous vei-nions dacquérir des renseignementsde toute nature susceptibles de favori-ser le développement des idées nou-velles, telles sont les causes qui ren-daient indispensable lorganisationdun bureau de renseignements, faci-lement accessible à tous, où chacunpût , sur toutes lesquestions concernant la mise en valeur de nos possessions loin-taines., des indications sûres, officiellement contrôlées et appuyéespar des chiffres, Ce sont des considérations analogues à celles dont M. Guillain,ministre des Colonies, tint compte lorsquil institua
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