. Les Farfadets, ou Tous les démons ne sont pas de l'autre monde . lunités, je jelai des pierres du coté doù par-tait le bruit, dans lespoir dattraper quelques-uns de ces animaux et de les faire fuir; maiscela ne servait à rien , ils continuaient h mim-portuner par leurs cris féroces et par leur souffleempesté. Quand jétais cbez moi, jen étais aussipoursuivi dans ma chambre : cétait un bruit desplus épouvantables j je me sentais frappé dansmon lit, et tout ce qui se faisait autour de moiétait dans le cas dintimider le plus vaillantdes héros. Quand je me plaignis de cela à Mes-sieurs Bouges et


. Les Farfadets, ou Tous les démons ne sont pas de l'autre monde . lunités, je jelai des pierres du coté doù par-tait le bruit, dans lespoir dattraper quelques-uns de ces animaux et de les faire fuir; maiscela ne servait à rien , ils continuaient h mim-portuner par leurs cris féroces et par leur souffleempesté. Quand jétais cbez moi, jen étais aussipoursuivi dans ma chambre : cétait un bruit desplus épouvantables j je me sentais frappé dansmon lit, et tout ce qui se faisait autour de moiétait dans le cas dintimider le plus vaillantdes héros. Quand je me plaignis de cela à Mes-sieurs Bouges et Nicolas , ils se mirent à rirecommfi pour se moquer de moi, et me direntde ne pas moccuper de ces sortes de choses jils ajoutèrent que je serais bien surpris si jetrouvais par écrit ce quon me demande. — Jevoudrais bien le savoir, au mokis je pourraisreconnaître quelquun de la ville , ou quelquespersonnes de ma connaissance parmi les per-turbateurs de mon repos , car il est impossibleque ce bruit ne soit point occasionné par quel- p. /7q. (Jujjia;./ Jê2/ 171qu\in dentre eux renfermé dans ma chambre. La réponsf quon fit à mes plaintes me con-firma dans ridée que javais, que mes deux mé-decins , tout en se disant mes amis , étaient lesêtres malfaisans qui se permettaient de se mé-tamorphoser sous diverses formes danimauxpour minquiéter. Mais je ne les accuse paspositivement de ce fait ; je nen puis parlerque par présomption. Il mest bien permis decroire que MM. Bouge et Nicolas avaient àAvignon le même pouvoir que MM. Pinel ,Moreau, Prieur et autres, se sont permis dexer-cer à Paris contre moi. Jen aurais acquisla preuve positive , si javais connu dans cetemps - là leffet de mon remède anti-farfa-déen ; ce nest seulement quà Paris que jairemarqué l-es effets du sel , du soufre , des ai-guilles et des épingles, pour éloigner mes per-sécuteurs^ Cette opération seule suffit pour ap-porter de ladoucissement à ma situation ; jenfais us


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