. Premier livre d'Amadis de Gaule; . s le dites. A lheure le Roy fit apellerTEuefque de Salcrne,qui les conduit en lEglife ou illes efpoufa enlaprefence deplufîeurs grands Sei-gneurs. Ce fait entrèrent en la ville, ou les noces fu-rent célébrées à la plus grand triumphe dequoy Ionfc peut auifer rparquoy nous pouuons bien dire, quenon les hommes, mais Dieu feul conduit fe mariage, Bb ayant LE PREMIER LIVRE ay ant cogneu la continence c\honneileté de laquel-le Angrioteauok touûoursvféenucrs ceñe Daine:car encorcs quelle euít eñe en fon pou uoir,toutesfoisiamaisneluy voulut faire force, pour auoi


. Premier livre d'Amadis de Gaule; . s le dites. A lheure le Roy fit apellerTEuefque de Salcrne,qui les conduit en lEglife ou illes efpoufa enlaprefence deplufîeurs grands Sei-gneurs. Ce fait entrèrent en la ville, ou les noces fu-rent célébrées à la plus grand triumphe dequoy Ionfc peut auifer rparquoy nous pouuons bien dire, quenon les hommes, mais Dieu feul conduit fe mariage, Bb ayant LE PREMIER LIVRE ay ant cogneu la continence c\honneileté de laquel-le Angrioteauok touûoursvféenucrs ceñe Daine:car encorcs quelle euít eñe en fon pou uoir,toutesfoisiamaisneluy voulut faire force, pour auoir delle cequil deiîroicplus, ains refiita à fa volunté defordon-née: ¿X¿auantage pour luy faire cognoiitre de com-bien iliaymoit,voulut à fa prière tant faire^uen lu yobeïifant il en cuvda(fans iauoir merité)perdrelavielors quil fe combatic contre Amadis, Comme le roy ûfuart -voulut auoir ïauis des Princes Cr Sdgneurs,fur ce quHl auoità faire pour auplusbault exalter er entretenir. Chwaleric. Chapitre Ce ma- DAMADIS DE GAVLE. CXCIIiU E mariage eftant conclud SCarrefté,pource que Je biuic fut grâd à caufeÇ|^^^^! delà diueriîté des opinions quil yi|»|áSa^ eut(ainfi quil auienteommunémen:y en tel cas ) le Roy fît commander il-lence par fes chacun fut ententif defeouter ce quil vouloit dire j & Com-mença tel propos: Me*s amys, nul de vous neit igno-rât les grâces quil a pieu à noitre Seigneur me faire,me rendant le plus grad Seigneur terrien quiioitauiourdhuv en toutes les liles de lOceart : parquoy ilme femble raifonnable que tout ainiî que nous tom-mes en ce pais les premiers , aufsi nous ne foyons fé-conds á nul autre Prince, pour luy en rendre grâcesimmortelles par bonnes & vertueufes ceuurcs, aux-quellesuous dcuons arrefter. A ceite caufeie vousprie ô^commande(dautant que les Roys font chef:desmonarchies,&vousics membres^que vousauifeztous cnfcmble à me confeiller en voz cofcicnccs, furçequil vous femblera po


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