Fables de Lessing . FABLES DE LESSING, FABLE VIL LE ROSSIGNOL ET LE PAON. CJ N rossignol, jaloux de ncpoint sisoler,Et voulant acquérir des amis francs, sincères,Alla vivre au milieu de ses légers confrè trouva-t-il? Lenvie ardente à désoler. Partons, dit-il avec tristesse r Un ami peut-être mattend Chez les oiseaux dune autre espèce; Et notre chanteur confiantVoit loiseau de Junon, se ranime, respire,Et soudain près de lui sabat joyeusement :Paon superbe, dit-il, ah, combien je tadmire !— Tu me charmes aussi, chantre mé la douce amitié nous unissait tous deux,Reprit le rossig


Fables de Lessing . FABLES DE LESSING, FABLE VIL LE ROSSIGNOL ET LE PAON. CJ N rossignol, jaloux de ncpoint sisoler,Et voulant acquérir des amis francs, sincères,Alla vivre au milieu de ses légers confrè trouva-t-il? Lenvie ardente à désoler. Partons, dit-il avec tristesse r Un ami peut-être mattend Chez les oiseaux dune autre espèce; Et notre chanteur confiantVoit loiseau de Junon, se ranime, respire,Et soudain près de lui sabat joyeusement :Paon superbe, dit-il, ah, combien je tadmire !— Tu me charmes aussi, chantre mé la douce amitié nous unissait tous deux,Reprit le rossignol, la dangereuse envieNe viendrait point troubler le cours de notre vie5 LIVRE I. Je suis cher à loreille, et tu séduis les rossignol avait une voix si touchante !....Le paon goûta lavis ; tous deux avec transportSe firent le serment dune amitié constante. Les rivaux de taleus sont rarement daccord. 29. 3o FABLES DE LESSING, FABLE VIIL LE LOUP ET LE BERGER, U N mal contagieuxAvait porté la mort dans une bergerie j Le loup, dun air piteux,Déguisant les projets de sa noire furie,Courut droit au berger ; Quel destin rigoureux,Dit-ilj que je te plains, berger trop malheureux !Quoi ! des moutons si gras, lhonneur du pâturage !Tout un troupeau ! grands dieux ! cest un cruel dommage jTu me vois pénétré de ce revers affreux,Et des larmes de sang vont couler de mes suis charmé, répond lhumble porte-houlette,De trouver dans ma peine un cœur , très-compatissant, dit le chien en grondant,Parce que ton malheur le réduit à la diète. LIVRE I. 5i FABLE IX. LE CHEVAL ET LE TAUREAU. U N enfant téméraire était tout glorieux Dêtre emporté sur un cheval fougueux :Limbécile coursier, quel affront, quelle honte î Cria de loin un farouche taureau;Permettre lâchement quun faible enfant le monte ! Ai-je jamais souffert pareil fardeau?Et moi, dit le cheval^ retenant


Size: 1662px × 1503px
Photo credit: © The Reading Room / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No

Keywords: ., bookcentury1800, bookdecade1810, bookidfablesdeless, bookyear1811