. Le pegme de Pierre Covstav . 7\(jrratio/u Tkilo/opbiyue. A Bonne caufc aucuns ont antien^ncmcnt eu commiferation de linfortune de Cafsâdra fille du RoyPrian:parcequeayantreceudApoIlelafeience de deuiner fa fi peu fait valoir,que combien quelle prédit véritable*ment les chofes futures,neantmoins né*toit creùe de ceux aufquelz appertenoiettelles mêmes du tems dufiege de Troie prophetifa la ruine de figrade 3C magnifiq ville,ou cas quepartlaredditiôdHelenelapaixnefutmoyéVnéc:ÔC toutefois elle ne feit foy à perfon*ne ♦ P uis la ville prife ôC brulée,céte méVmes prophetife venatau
. Le pegme de Pierre Covstav . 7\(jrratio/u Tkilo/opbiyue. A Bonne caufc aucuns ont antien^ncmcnt eu commiferation de linfortune de Cafsâdra fille du RoyPrian:parcequeayantreceudApoIlelafeience de deuiner fa fi peu fait valoir,que combien quelle prédit véritable*ment les chofes futures,neantmoins né*toit creùe de ceux aufquelz appertenoiettelles mêmes du tems dufiege de Troie prophetifa la ruine de figrade 3C magnifiq ville,ou cas quepartlaredditiôdHelenelapaixnefutmoyéVnéc:ÔC toutefois elle ne feit foy à perfon*ne ♦ P uis la ville prife ôC brulée,céte méVmes prophetife venatau fortdAgamcnon luy annonça plufieurs cas futurs,&;quvu tems auiendroit quil fèroit occispar fa femme;lefquellcs diuinations na*y an s eu aucu pois enuers Ceux à £ la chofe plus touchoit: auenant le cas mifera*ble leur apporta vn grand regret pour lamémoire dicelles. Simefemblc il queceux la ne font pas fort difTemblables àCafifandre, qui fuiuent le palais ÔC en. tH caufes ciuiles Se criminelles prêtent leurpane ÔC labeur aux plaideurs : entre lefrquelz tu en rrouueras vn grand nombrefort bien inftruis de tous les ars dignesd5 vn home liberal,cVqui ala cognoiiTance des letres humaines ont adioutéla fciêce du droitree neantmoins ne fçay parquel leur malheur font meprifés de tous7Se bien fouuent furmontés en bruit parceux, qui en tous ornemens de fciencesétoiët inférieurs à eux. Surquoy côbienquil foit fâcheux ie lailTer le premierlieu à ceux cuicnlavQgnoifsâce des cho^Tes grades ne sot côparables à toy:fi fautil prendre en patiéce (comme difoit gra*uemét en quelque fienne oraifon L, Craffus)lors quon eft vaincu es chofe qui nepar labeur,ne par induftrie ne fe peuuentacquérir par lhomme. Mais ceft chofebraue dexceller en ce que nous ne te^nons ny de fortune ni du crédit combien que les cho*fes fortuites excitentfouuent des merueilles entre le popuïaireuoutefois celavraiementfe peut louer, qui eft côioi
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