Oeuvres de Rousseau . il eft troublé ,Sont le flambeau de Tifiphone .*Sa colore eft Mars en fureur jEt fes remords font la Gorgone ,Dont lafped le glace dhorreur. Le pinceau même dun Apellc Peut, dans les temples les plus faînts^ Attacher les yeux des humains A lobjet dun culte fidelle j ït peindre, fans témérité. Sous une apparence mortelle, La divine immortalité. Vous donc , réformateurs aufïèrcsDe nos privilèges facrés ,Et vous, non encore éclairésSur nosfymboliquesmyftè, pâ CCS retraites folitairesC2,uhabitenc les neuf doives fœurç,^ I Livre IV. i^c^ Ne venez
Oeuvres de Rousseau . il eft troublé ,Sont le flambeau de Tifiphone .*Sa colore eft Mars en fureur jEt fes remords font la Gorgone ,Dont lafped le glace dhorreur. Le pinceau même dun Apellc Peut, dans les temples les plus faînts^ Attacher les yeux des humains A lobjet dun culte fidelle j ït peindre, fans témérité. Sous une apparence mortelle, La divine immortalité. Vous donc , réformateurs aufïèrcsDe nos privilèges facrés ,Et vous, non encore éclairésSur nosfymboliquesmyftè, pâ CCS retraites folitairesC2,uhabitenc les neuf doives fœurç,^ I Livre IV. i^c^ Ne venez point fur un rivageConfacré par leur plus bel artPorter uh aveugle regard jEt loin delles tout trille fage,Qui, voilé dun fombre maintien ^Sans avoir appris leur langage,Veut jouir de leur entretien. Ici lombre impofe (llencsAux doctes accens de Ta voix jEt déjà dans le fond des boisImpétueufe elle sélance :Tandis que je cherche des fonsDignes datteindre lexcellenceDe fcs immortelles leç 250 O D E Sy tBsasasas^iijaga o JD je: vxx. Sur k devoir & le fort des grands Hommes» Jl^ Ou s honorons du nom de fageGe!u! qui^ conrent de foa fort ,Et loin des vents ôc de lorage,Goâtam lés délices du porc,Sçaic, au mihf^u ie une noble indépendanceTrouver là gloire &: le repos jMais cette fagciTe tranquille,Vertu dans un mortel Itérile,Nefi point vertu, dans un héros* Pour jouïr dune paix chérie, Les cieu>r ne nous lont point prêté : Il eil comptable à fa patrie D^s dons quil tient de leur bonté. Getre influence fouveraine Neft: pour lui quune illuftre chaîne Qui lattache au bonheur dautrui. Tous les brillansqui lembelHircnt > Tous les talens qui TennoblilTenc, Sont enlui ; mais non pas à lui* Livre IV, 251. Il fçaic, &: ceft un avantagePeu connu de fes vains rivaux yQue Ton véritable partageSont les veilles ôc les travaux :Que fur tous les êtres dti monde ,Des dieux la TageiTe profondeEtend Tes regards généreux jEt
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