. Les rayons X et la photographie a travers les corps opaques . ©cran luminescent exige certaines précau-tions. Sil nest pas protégé, du côté du tube, par un corpsopaque, la phosphorescence de lair, que lon observe à travers le papier de soie, fausse le résultat. Cest pourquoiM. Lenard recouvrait son écran, vers larrivée des rayons,dune mince feuille daluminium complètement opaque à la lumière ordinaire. Il attribue à cette précaution la pré-cision de ses résultats. Nous avons vu que M. Goldstein avait trouvé complète-ment opaque aux rayons cathodiques une mince pellicule G4 SEC


. Les rayons X et la photographie a travers les corps opaques . ©cran luminescent exige certaines précau-tions. Sil nest pas protégé, du côté du tube, par un corpsopaque, la phosphorescence de lair, que lon observe à travers le papier de soie, fausse le résultat. Cest pourquoiM. Lenard recouvrait son écran, vers larrivée des rayons,dune mince feuille daluminium complètement opaque à la lumière ordinaire. Il attribue à cette précaution la pré-cision de ses résultats. Nous avons vu que M. Goldstein avait trouvé complète-ment opaque aux rayons cathodiques une mince pellicule G4 SECONDE PAHTIE. de collodion. M. Lenard pense que ce résultat négatif estattribuable à labondance de la lumière dans le tube, quimasquait les faibles radiations émanées du verre à labridu collodion. Outre lappareil que nous venons de décrire, M. Lenarda construit deux autres tubes pour lobservation des rayonsdans des milieux divers. Lun deux, U [fig. 10), destiné aux observations dans unvide très parfait, portait des électrodes BB servant à contrô-. ler la pression par la résistance du gaz restant dans letube. Il fut mastiqué en regard de la fenêtre du tube pro-ducteur, et permit de déterminer les lois de la propagationdes rayons dans des conditions absolument indépendantesde leur nature. Muni de ces appareils^ M. Lenard a dabord étudié lab-sorption des rayons dans divers gaz; il put constater quilsse propagent dans le vide aussi parfait que puissent le pro-duire les trompes à mercure, en prenant la précaution decondenser encore les vapeurs mercurielles par un mélangeréfrigérant. Dans ces conditions, la production des rayons CHAP. V. â DÃCHARGES DANS LES GAZ, DEUXIEME PÃRIODE. 65 est impossible, et M. Lenard en conclut quils sont com-plètement indépendants de la matière gazeuse, puisquilspeuvent en être séparés. La tache luminescente D était encore parfaitem


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