Oeuvres de . ame -, mais non pas faire quelle exifte ôccelle de tadorer. Mylord Edouard sefk chargé de terendre compte à (on paffage de ce quime regarde & de fes projets en ma faveur :mais je crains quil ne sacquitte mal decette promeflfe par rapport à fes arrange-rions préfens. Apprends quil ofe abuferdu droit qui lui donnent fur moi {qs bien-faits, pour les étendre au-delà même dela bienféance. Je me vois, par une penfioaquil na pas tenu à lui de rendre irrévo-cable, en état de faire une figure fortau-deflfus de ma naiiTance, ôc ceft: peut-être ce que je ferai forcé de faire a Lo


Oeuvres de . ame -, mais non pas faire quelle exifte ôccelle de tadorer. Mylord Edouard sefk chargé de terendre compte à (on paffage de ce quime regarde & de fes projets en ma faveur :mais je crains quil ne sacquitte mal decette promeflfe par rapport à fes arrange-rions préfens. Apprends quil ofe abuferdu droit qui lui donnent fur moi {qs bien-faits, pour les étendre au-delà même dela bienféance. Je me vois, par une penfioaquil na pas tenu à lui de rendre irrévo-cable, en état de faire une figure fortau-deflfus de ma naiiTance, ôc ceft: peut-être ce que je ferai forcé de faire a Lon-dres pour fuivre {es vues. Pour ici, oùnulle affaire ne mattache, je continueraide vivre à ma manière, ÔC ne ferai point E4 io4 La Nouvelletenté demployer en vaines dépenfes lexcé*dent de mon entretien. Tu me las appris,ma Julie; les premiers befoins, ou dumoins les plus fenfibles 5 font ceux duncœur bienfaifant, ôc tant que quelquunmanque du nécefTaire , quel honnête-homme a du fuperflu ?. H É L o ï s e. 105 LETTRE XIV. A Julie. (1) Jentre avec une fecrette horreurdans ce vafte défert du monde. Ce chaos (1) Sans prévenir le jugement du lecteur >& celui de Julie fur ces relations, je crois pou-voir dire que, fi jallois à les faire & que je neles rifle pas meilleures, je les ferois du moinsfort différentes. Jai été plufieurs fois fur le pointde les ôter & den fubftituer de ma façon ; enfinje les laiffe, & je me vante de ce courage. Jeme dis quun jeune homme de vingt-quatre ansentrant dans le monde ne doit pas le voir commele voit un homme de cinquante, à qui lexpé-rience na que trop appris à le connoitre. Je medis encore que, fans y avoir fait un fort grandrôle, je ne fuis pourtant plus dans le cas denpouvoir parler avec impartialité. Laiflons doncces lettres comme elles font. Que les lieux com-muns ufés refient ; que les obfervations trivialesreftent ; ceft un petit mal que tout cela. Mais ,il importe à lami de la vérité , que ,


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