MÅurs, usages et costumes au moyen aÌge et aÌ l'eÌpoque de la renaissance . seigneurs qui étalaient un grand faste dans leurséquipages de vénerie, navaient pu quaugmenter un goût naturellementtrès-développé chez lui. Il mérita même le surnom depère des veneurs. Sonseul « équipage de toiles » (filets de chasse) était composé dun comman-dant, dun lieutenant, de douze veneurs à cheval, de six valets de limiers, desix valets de chiens, chargés de soigner soixante chiens courants, et de centarchers à pied, portant de grandes rouges (espèce dépieux), uniquement CHASSE. 207 employé
MÅurs, usages et costumes au moyen aÌge et aÌ l'eÌpoque de la renaissance . seigneurs qui étalaient un grand faste dans leurséquipages de vénerie, navaient pu quaugmenter un goût naturellementtrès-développé chez lui. Il mérita même le surnom depère des veneurs. Sonseul « équipage de toiles » (filets de chasse) était composé dun comman-dant, dun lieutenant, de douze veneurs à cheval, de six valets de limiers, desix valets de chiens, chargés de soigner soixante chiens courants, et de centarchers à pied, portant de grandes rouges (espèce dépieux), uniquement CHASSE. 207 employés à dresser les toiles. Cinquante chariots à six chevaux portaient cestoiles, ainsi que les Il était bien aise que les dames de sa coursuivissent les chasses, et parmi celles qui se prêtaient le plus volontiers à partager avec lui ce plaisir acccompagné de fatigues et même de périls, il fautsignaler Catherine de Médicis, alors dauphine, qui montait à cheval avecune agilité et une grâce remarquables, et qui était devenue une chasseresseintré dune miniature du manuscrit de Phebits. (Quinzième siècle.) Le goût de la chasse étant généralement répandu, et cet exercice cor-porel, qui se rattachait à un art véritable, étant tenu pour un des plusnobles auxquels un gentilhomme pût sadonner, il nest pas étonnant devoir les meilleurs ouvrages de vénerie composés alors par les écrivains lesplus renommés ou des personnages du plus haut rang. Le docte GuillaumeBudé, quÃrasme appelait le â prodige de la France, dédia aux enfants deFrançois Ier le second livre de sa Philologie, qui contient un traité de lachasse du cerf; ce traité, écrit primitivement en latin, fut plus tard traduit enfrançais par ordre de Charles IX, qui était lui-même reconnu pour un desplus habiles et des plus hardis chasseurs de son temps, car on cite de lu
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