Histoire de France populaire depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours . allèrent la nuit, au cime-tière des suppliciés, doterrer sa tête mu- l^O HISTOIRE DE FRANGE (ilée. Cetlo t(to, nioulfo on i)lâtrc, fut pro-menoo de ville en ville et de club en club. Chalior eut, comme Maint, une espècede culte, dont t«a vie et sa nioit le rendaientnieins indigne. On honora sa mémoire;mais on ne se souvint pas de ses sang Tut vengé par des torrents dosanrj. Général Carlcaux. Au moment où Ciialier montait à lécha-iaud, la république était exposée aux der-niers périls dans tout lEst et
Histoire de France populaire depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours . allèrent la nuit, au cime-tière des suppliciés, doterrer sa tête mu- l^O HISTOIRE DE FRANGE (ilée. Cetlo t(to, nioulfo on i)lâtrc, fut pro-menoo de ville en ville et de club en club. Chalior eut, comme Maint, une espècede culte, dont t«a vie et sa nioit le rendaientnieins indigne. On honora sa mémoire;mais on ne se souvint pas de ses sang Tut vengé par des torrents dosanrj. Général Carlcaux. Au moment où Ciialier montait à lécha-iaud, la république était exposée aux der-niers périls dans tout lEst et le Sud. Lesadministrations départementales de lAin,du Jura, du Doubs soutenaient Rhônc-et-Loire. Quoique Chambéri restût très-pa-triote, la réaction contre-révolutionnaire,par rinduence des prêtres, avait pris ledessus dans les montagnes de la Savoie. La Provence et une grande partie duLanguedoc étaient en pleine Marseillais, poussés par les amis deRarbaroux, auxquels se mêlaient leurs an-ciens adversaires les contre-révolution-. naires, avaient entraîné les autres villes[)rovenrales et occupé Avignon. Ils prépa-raient leur jonction avec les forces insur-g(cs du Gard, de lArdèche, de lHéraultmême, le pays de Gambon, pour aller tousensemble donner la main aux royalistes, cachés derrière les Giron-dins, comptaient bien dévoyer à leur prolitle mouvement, amener linsurrection à ap-peler les troupes piémontaises, espagnoleset autrichiennes, et faire enfin déclarercontre la république les cantons aristocra-tiques de la Suisse, neutre jusqualors. Tout dépendait de ce que feraient les dé-partements de lancien Dauphiné, lIsèresurtout. Ladministration déi)artemcntaletenait pour Lyon, et entraîna un moment lamunicipalité et les sections de rej)résentants en mission près de lar-mée des Alpes faillirent être arrêtés. Gre-noble une fois en insurrection, tout eût étéemporté des Vosges
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