Traité des maladies de la moelle épinière . gne dArgyll-Robertson étant le seulsymptôme qui attire lat-tention du côté de cetteaffection : cest là uneforme spéciale que lonpeut appeler tabès amyo-trophique (Chrétien etThomas). Ailleurs latrophie mus-culaire est indépendantedu t^bes, elle est due à lacoïncidence dune autreaffection du système ner-veux, soit une poliomyéliteantérieure (Leyden), soitune syringomyélie(Schle-singer), soit une paralysiespinale subaiguë (Charcot(et Pierret, Redlich).Dautres formes de paralysie ont été signalées : la paralysiedes adducteurs de la cuisse (Friedreich),


Traité des maladies de la moelle épinière . gne dArgyll-Robertson étant le seulsymptôme qui attire lat-tention du côté de cetteaffection : cest là uneforme spéciale que lonpeut appeler tabès amyo-trophique (Chrétien etThomas). Ailleurs latrophie mus-culaire est indépendantedu t^bes, elle est due à lacoïncidence dune autreaffection du système ner-veux, soit une poliomyéliteantérieure (Leyden), soitune syringomyélie(Schle-singer), soit une paralysiespinale subaiguë (Charcot(et Pierret, Redlich).Dautres formes de paralysie ont été signalées : la paralysiedes adducteurs de la cuisse (Friedreich), du crural (Eichhorsl,Dufour et Charcot), de la région antérieure de la cuisse (fig. 1-25),de la masse sacro-lombaire (Marins Carré), du diaphragme (Ray-mond, Gerhardt). La paralysie radiale a été plusieurs foisobservée (Striimpell, Hoffmann, Nonne, Dejerine). Les relalions]decette paralysie avec le tabès sont encore indécises. (1) Ru/zAiu), Lancet, 10 juin 1882. (2) CiiiiÉTiEiv et , Revue de méd., Fig. 126. — Atrophie des muscles de la régionantérieure de la cuisse gauche, chez un tabé-tique atteint dincoordination moyenne. (Bi-cêtre, 1892.) TABES. — SYMPTOMATOLOGIE. Atrophies musculaires bulbaires. — Ce sonl non seulement le^muscles innervés par les nerfs rachidiens qui sont susceptibles desatrophier au cours du labes, mais encore ceux qui sont innervéspar les nerfs bulbaires. Les atrophies les plus importantes à connaîtreet les plus fréquentes sont : Lhémialrophie linguale ; Les paralysies laryngées ; Les paralysies oculaires; Les paralysies dans le domaine du nerf facial et des nerfs bulbaires. Hémiatrophie linguale. — Latrophie dune moitié de la languQa été signalée au cours du tabès dabord par Charcot; depuis,plusieurs observations en ont été rapportées, entre autres cellesde Raymond et Artaud (1), de Koch et Marie (2), de Cassirer etSchiff (3). Lhémiatrophie linguale, sans être très rare, n


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