Pompéi : vie publique . paraître ; crois-moi, si elle a pleuréVamour reviendra. Et ceux-ci : Jécris, cest lamour qui me dicteet Cupidon qui me guide; ah! que Je meure si, sans toi. Je vou-drais être un dieu! On lit des vœux de ce genre : Bonjour, Victoria,puisses-tu, oii que tu sois, éternuer heureuseinent ! On voit que lha-bitude de saluer ceux qui éternucnt est ])lus ancienne que le moyen âge: 132 l^OMPl-l et ces souhaits de 1)onne année : Heureux prcuiicr Janvier à noustous pe)ulanl de loji/^/ies années! Ouelques-uns sig-nalent leur passageà un endroit : //// tel s\irréta iei\ ou une rencon
Pompéi : vie publique . paraître ; crois-moi, si elle a pleuréVamour reviendra. Et ceux-ci : Jécris, cest lamour qui me dicteet Cupidon qui me guide; ah! que Je meure si, sans toi. Je vou-drais être un dieu! On lit des vœux de ce genre : Bonjour, Victoria,puisses-tu, oii que tu sois, éternuer heureuseinent ! On voit que lha-bitude de saluer ceux qui éternucnt est ])lus ancienne que le moyen âge: 132 l^OMPl-l et ces souhaits de 1)onne année : Heureux prcuiicr Janvier à noustous pe)ulanl de loji/^/ies années! Ouelques-uns sig-nalent leur passageà un endroit : //// tel s\irréta iei\ ou une rencontre : Ici Roinula etStaphylus se sont reneonirês ; mais Staphylus était volage car ail-leurs on lit : Ici Stapliylus a rencontre Quiet a. Quelquefois cest unsimple salut gravé près de lu porte de la maison, une carte de visite àlabsent : Aeniilius à son Jrère Foriunatus satut . ou bien : Crescesà Cissonius satut. Voici un gracieux compliment : Cestilia, reine desPompéiens, âme très douce, salut !. Fig. 75. — La rue de Nola (p. 1291. Suit une malédiction contre un cabaretier : Puisses-tu être victimede tes fraudes, cabaretier : tu nous vends de Veau, et cest toi quibois ton vin 1 (Jn lit aussi des acclamations patriotiques : Vive Auguste ;Vivent les deux Fabiits! Romulus est dans le ciel. La pensée qui suitest dun parasite : Celui clie; qui Je ne dîne pas est pour moi unbarbare; de même celle-ci : Bonne santé à quiconque minvite àdîner. Ce cjui suit est un fait divers : Le 2y septembre une Jcmme dePou{{ole a accouché de trois fils et de deux pilles. A Pompéi, commepartout ailleurs, il y avait des polissons; leurs graffites que nous nereproduirons ])as le prouvent. Pour conclure citons ces deux vers qui serencontrent plusieurs fois sur les murs de Pompéi : O muraille, jesuis surpris que tu ne te sois pas encore écroulée sous le poidsdes insanités dont tant de gens te couvrent! LES CABARlTS. — BOQTIQLES. — LES MÉTIERS 133 Les gra
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