. La Journee De Petit Jean . ut cueilli] eiicorLe sainfoin rose et les gerbesDe fleurs blanches au C(eui d(»r. Parmi les blés que la briseEn vagues fait onduler,Jean veut cueillir à sa guiseLes fleurs quil voit sy mêler. Coquelicot écarlateEt bluet tentent sa main;Mais maman défend quon gâteLe beau blé qui fait le pain Bientôt lenfant se sentier de fin gîizonBordé de fleurs, dherbes folles,Les conduit près dun buisson. Oh! quil est beau! Chaque brancheEst un vrai bouquet de dune vers eux se [>encheEt semble dire : Prends moi! Cest réglaiitiiie rosée,Frêle et délicate fle


. La Journee De Petit Jean . ut cueilli] eiicorLe sainfoin rose et les gerbesDe fleurs blanches au C(eui d(»r. Parmi les blés que la briseEn vagues fait onduler,Jean veut cueillir à sa guiseLes fleurs quil voit sy mêler. Coquelicot écarlateEt bluet tentent sa main;Mais maman défend quon gâteLe beau blé qui fait le pain Bientôt lenfant se sentier de fin gîizonBordé de fleurs, dherbes folles,Les conduit près dun buisson. Oh! quil est beau! Chaque brancheEst un vrai bouquet de dune vers eux se [>encheEt semble dire : Prends moi! Cest réglaiitiiie rosée,Frêle et délicate fleurQui, sur sa tige brisée,Répand sa fine senteur. « Prends garde ! elle a des épines,La rose de lé! si tu tobstines,Tes petits doigts vont saigner. » (c Pour en remplir notre coupeJen prendrai quelques il faut que je les coupeSans effort, de mes ciseaux. «Vois-tu, cest une fleur frêleQui va trop tôt seftVuiller,Mais aussi, comme elle est belle,La rose de léclantier! ». XVII LA CHÈVRE BLANCHE Une chevrette blanche, Quelle gentille IxHe, Au détour du sentier, Et quel museau nuitin! De sa dent fine ébranche Jean tout ravi sarrèt(î Lenclos de noisetier. Sur le bord du cliemin. ^^u^,^^,^.. ^^,^^^^/.- 0/ ^?;%^^ ;î^ Il tend sa main niipioiuie Mais la chèvre maligne Dun geste caressant : Fait un bond gracieux, « Veux-tu que je te donne Senfuit et puis le guigne Un peu de mon pain blanc? » De son o^il curieux. Par moment, la méchanteLui permet dapprocher,Mais quand sa main tremhlanteSe tend pour la toucher, Sur une grosse pierreLa chèvre a fait un sautEt debout, toute hère,Le regarde den haut. Enfin Jean se dépite,Et sassied tout é de sa poursuiteIl a jeté son pain. «Cette vilaine bête,Je la trouve vraimentGourmande et malhonnê mon pain blanc!... « Non, ce nest quun en ont chèvre a sa , je la vois <( Montrer sa tète fineEt, flairant le pain


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