. Oeuvres posthumes de Jean-Jacques Rousseau, ou Recueil de pieces manuscrites, pour servir de Supplément aux editions publiées pendant sa vie . le, qui, à la faveur des noms les plusimpofans , exhalent le poifon qui fura-bonde dans leur ame. La fociété du moins ,auffi-tôt quelle les connoît , 4°vroit enfaire juflice , en les écrafant de tout lepoids de (on. mépris. Car à mon avis, quineft honnête homme quaux termes de laloi, na droit quau refped du je nétois pas femme , je prendroispour moi-même , le confeil que jai ofévous donner , Monfieur ; je me nomme-rois. Mais ce feroit me f


. Oeuvres posthumes de Jean-Jacques Rousseau, ou Recueil de pieces manuscrites, pour servir de Supplément aux editions publiées pendant sa vie . le, qui, à la faveur des noms les plusimpofans , exhalent le poifon qui fura-bonde dans leur ame. La fociété du moins ,auffi-tôt quelle les connoît , 4°vroit enfaire juflice , en les écrafant de tout lepoids de (on. mépris. Car à mon avis, quineft honnête homme quaux termes de laloi, na droit quau refped du je nétois pas femme , je prendroispour moi-même , le confeil que jai ofévous donner , Monfieur ; je me nomme-rois. Mais ce feroit me faire trop remar-quer , que de me déclarer hautement pourun homme qui, dit-on , outrage mon je ne veuille point choquer , je fuis bien éloignée de ladop-ter ; je yznfe au contraire quil ny a point A L A U T E U R,&C. 341 «dauteur qui nous traite auffi fa voracementque Jean-Jaques, puifquen exigeant de nousune plus grande perreftion, il prouve quilnous en croit fufceptibles ; & je trouvequil nous rend exactement juftice , en di-fant de nous beaucoup de bien & un peuèe mal. Novembre TjGG,. Y3 RÉFLEXIONS Sur ce qui seft pajfè au fujet de larupture de j\ J. Kouffeau & de E toutes les fcenes fcandaleufes quela phiofophie na pas empêche les philo-sophes de donner au public , aucune naautant enrichi les faiîes de la méchancetéhumaine , que la querelle qui divife & J. J. RoufTeau. Un homme atfezfroid fur cet objet , ou afTez fage pouravoir dédaigné de lire les différentes bro-chures auxquelles il a donné naiffance , nepourroit jamais imaginer combien dim-pofîures on seit permis de débiter contreJean-Jaques ; ou fous des noms emprun-tés , ou fous le mafque de lanonyme,Quand je dis que les aceufations intentéescontre ce grand homme font des impoftu-res, ce neil pas que je pufTe le démontrerincontestablement. Ne layant fuivi dansaucune circonftance de fa vie , cela meferoit impoflible ; je ne crains point denconvenir


Size: 1648px × 1517px
Photo credit: © Reading Room 2020 / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No

Keywords: ., bookcentury1700, bookdecade178, bookpublishergeneve, bookyear1781