. Annales des sciences naturelles. Plants; Biology. 132 MARCEL DriJARI). 11 y a analogie complète entre les feuilles fournies ' par un bourgeon de remplacement et par la tige primor- iliale; les feuilles de seconde année sont au contraire d'une forme plus compliquée. La première année on trouve, à la base de la tige, de petites feuilles de forme généralearrondie présentant une subdivision peu accentuée en trois lobes ; chacun d eux est de nouveau divisé par d'assez larges denticu- lations terminées en pointe ai- guë; dans les feuilles suivantes, la lobation s'accentue et finit par atteindre la


. Annales des sciences naturelles. Plants; Biology. 132 MARCEL DriJARI). 11 y a analogie complète entre les feuilles fournies ' par un bourgeon de remplacement et par la tige primor- iliale; les feuilles de seconde année sont au contraire d'une forme plus compliquée. La première année on trouve, à la base de la tige, de petites feuilles de forme généralearrondie présentant une subdivision peu accentuée en trois lobes ; chacun d eux est de nouveau divisé par d'assez larges denticu- lations terminées en pointe ai- guë; dans les feuilles suivantes, la lobation s'accentue et finit par atteindre la nervure principale ; on passe donc à une feuille com- posée de trois folioles, la termi- nale s'écartant de plus en plus des deux autres (fig. 2). La deuxième année, les pre- mières feuilles qui se différen- ^t r -7 ^'""^!!l^^'l '"Tt-Û cient sont à peu près du type 1, leuille primordiale; 2, leinlle ri Jl de la plante d'un an issue de précédent à troisfoliolcs, mais la graine; 3, feuille de deuxit'-uie ^ i • i . • i , . , ,, année; 4, feuille de la base de la toliole terminale devient nette- pousse radicale; 5, feuille nor- ^^^^ trilobéc, puis, la décOU- raaie de la pousse radicale. ^ pure s'accentuant, cette foliole se décompose elle-même en trois autres ; le type normal des feuilles de la deuxième année est donc fourni par ces feuilles à cinq folioles. Au contraire, les bourgeons de remplacement fournissent d'abord des feuilles presque entières, puis des feuilles à lobes plus profonds, puis des feuilles trifoliolées, sans cependant atteindre à la différenciation maxima de la plante de première année; d'ailleurs les bourgeons sont restés beaucoup plus chétifs que la gemmule; le nombre des feuilles développées est sensiblement le même, mais les pétioles sont beaucoup plus grêles, plus courts, les limbes sont moins grands, moins épais, et moins découpé Please note that these images are extracted from scann


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