. Histoire littéraire de la France; ouvrage commencé par des religieux bénédictins de la Congrégation de Saint Maur, et continué par des membres du l'Institut (Académie des inscriptions et belles-lettres). etter la perte des autres. Celle quil lui J. o. ep. 9. p. écrite au sujet dun de ses diocésains nommé Gai- ^^^•ins, et dont S. Sidoine nous a conservé une notion, étoitsurtout fort considérable. Cet homme aïant quitté ^alemme, se retira en Auvergne ; ce que S. Loup neut pasplutôt apris , quil en écrivit à S. Sidoine , qui étoit dé-jà Lveque de Glermont : ainsi cétoit après lan 471


. Histoire littéraire de la France; ouvrage commencé par des religieux bénédictins de la Congrégation de Saint Maur, et continué par des membres du l'Institut (Académie des inscriptions et belles-lettres). etter la perte des autres. Celle quil lui J. o. ep. 9. p. écrite au sujet dun de ses diocésains nommé Gai- ^^^•ins, et dont S. Sidoine nous a conservé une notion, étoitsurtout fort considérable. Cet homme aïant quitté ^alemme, se retira en Auvergne ; ce que S. Loup neut pasplutôt apris , quil en écrivit à S. Sidoine , qui étoit dé-jà Lveque de Glermont : ainsi cétoit après lan 471 Celteletre étoit écrite avec une force tellement mêlée de dou-ceur et de de charité, quelle effraïa ce pécheur et le ^a-gna en même temps. Car S. Sidoine la lui aïant montré en lut a 1 heure même vivement touché , et ne la reoardapoint comme une letre écrite à un autre, mais comme unesentence prononcée contre lui-même. Après cette somma-ion il ne prit aucun délai pour aller trouver sa femme. Ille promit, sy disposa, et se mit aussi-tôt en chemin. « Uu y a t-il, dit S. Sidoine , de plus estimable quune telle V SIECLE. 494 S. LOUP, EVEQUE DE TROIES. SM. « réprimande, qui oblige le pécheur à chercher dans sa< pénitence un puissant remède contre son mal, ne Irou-«vantrien à dire contre celui qui le lui fait reconnoitre ? » 4. Il ny a pas de doute que S. Loup durant le coursdun aussi long que fut le sien , neût presqueHur. 1. 10. uue inimité dautres occasions décrire ou des letres,com-me il paroît par celles de S. Rurice, ou des ouvrages en-tiers; quoiquil ne nous en reste point les mi^mes Néanmoins si le Comte Arbogaste suivit le conseil quelui donna S. Sidoine , il y a lieu de croire que S. Loupne refusa pas en cette occasion , de faire usage de sa plu-me. Car ce Seigneur sétant adressé à S. Sidoine, pour avflirquelques éclaircissements sur diverses difficultés de lEcri


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